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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 22:22

Je ferai court car nous avons eu une longue et dure journée de labeur. Nos aminautes ont brossé toute l'actualité et, à cette heure tardive, il ne reste pas grand-chose à dire. Aussi,  j'ai choisi de vous parles du blé, pas de l'oseille, du fric, du flouse, du pognon, de l'artiche … non, du vrai blé, celui que Maître Cornille transformait dans le moulin d'Alphonse Daudet à Fontvieille près d'Arles.

Ce blé, objet de toutes les spéculations dans les bourses des céréales est aussi l'alibi à toutes les fluctuations du prix du pain.

Souvenez-vous, l'année dernière, lorsque le prix du pain grimpait vers les sommets, toutes les professions liées à la boulangerie pestaient contre les cours du blé qui s'envolaient quotidiennement. On a vu ainsi, sous ce motif, le prix de la baguette prendre jusqu'à 10 centimes alors que le prix du blé n'intervient que pour 13% dans la fabrication de notre pain. Les médias justifiaient alors tous les abus par ce blé qui devenait de l'or.

A présent, les cours du blé ont chuté de 40% dans les principales bourses mondiales et particulièrement la bourse référence de Chicago. Paradoxalement, le prix de la baguette, dans le même temps, a augmenté de 0,6%. Cherchez l'erreur !

Les nouveaux arguments reprennent les anciens, le prix du blé n'intervient que pour 13% dans celui du pain, mais l'énergie a augmenté, ce qui est totalement faux, la main d'œuvre est plus chère oui de 1,25% … etc …

Moralité, le prix de notre baguette aujourd'hui comparé à ce qu'il était en 1999 juste avant l'arrivée de l'Euro, a augmenté de 35% … et le salaire de l'ouvrier boulanger ?

En fait, la baguette est symptomatique de la manière dont on fait parler les chiffres et dont on trouve des alibis à toutes les augmentations.

En attendant, quand le baril de brut baisse, l'essence suit avec deux ou trois mois de retard mais quand le pétrole augmente, le prix à la pompe monte dans le courant de la semaine qui suit. Pour le pain c'est différent, quand le blé augmente, le pain aussi, quand le blé diminue, le pain … augmente.

On est tous enfarinés.

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 21:34

Aujourd'hui, mercredi, jour de loto national, le résultat est tombé de bonne heure. Les deux grands numéros du jour sont : 10700 et 24, le numéro complémentaire 496.

Le premier, est sujet à controverse pour plusieurs raisons :

C'est Kiki La Garde qui a donné ce chiffre et lorsqu'on connaît ses dispositions pour les mathématiques, on peut s'interroger sur la véracité de son bilan. 10700 demandeurs d'emploi en plus, c'est une augmentation en moins par rapport aux prévisions. Elle pavoise la bougresse, reine des formules algébriques ! Il faut quand même modérer vos ardeurs Madame, le nombre que vous annoncez correspond aux chômeurs de classe A, ceux qui n'ont aucun boulot, aucune perspective, aucun avenir, mais vous oubliez les catégories B et C qui ont un petit job à côté qui leur permet d'avoir du boulot mais toujours aucune perspective et aucun avenir si ce n'est celui de tomber dans la catégorie A. Tous ceux-là, si vous les prenez en compte, votre premier numéro du jour passe à 33 300, soit 3 fois plus. Et si, par malheur, on ajoute les catégories D et E, c'est la débâcle, on arrive à un total de 4,18 millions d'inscrits au pôle emploi. Mais ça ne vous concerne pas Kiki, vous, ce n'est pas votre préoccupation première, il y a Veau Quiet pour ça, vous grâce à vos indemnités, émoluments, défraiements, primes et salaires, vous êtes à l'abri de la misère et de la rue. Je vais vous dire, avec vos airs supérieurs, votre discours de je sais tout et vos expressions toutes faites de donneuse de leçon, vous m'écoeurez.

Le nombre suivant, ne sert à rien :

24, le nombre de vieux sages (parce que je suis dans un jour de grande politesse) qui sont appelés à décider de l'affectation de l'emprunt Sarkozy. C'est le monde à l'envers. On n'a pas l'argent, on ne sait pas encore si on en aura et combien on en aura, mais on veut déterminer comment le dépenser. C'est la meilleure preuve que cet emprunt ne sert strictement à rien d'autre qu'à passer un caprice de plus au petit chef (même pas caporal) à talonnettes. Tous les économistes sont d'accord pour dire qu'il coûtera plus cher à l'Etat (donc à nous) que si on empruntait sur les places financières, mais le gnome s'en balance, il veut et quand il veut, il faut et quand il faut, on crée une commission sur mesure à laquelle on dicte les conclusions et qui est ensuite chargée de retrouver un cheminement correct ayant permis d'aboutir à ces conclusions. Au passage, dans ces 24, outre le co-président tocard (ah ! j'ai fait une faute d'orthographe ?), on trouve l'ancienne égérie de la CFDT, vous savez bien, celle qui était de toutes les collusions avec la bande à Chichi et qui a signé plein de textes ayant permis d'entamer la perte d'avantages sociaux par les salariés. Mais c'est un autre problème (qui rejoint le point 1 ci-dessus) qui perdure aujourd'hui mais la CFDT n'est pas seule à dire amen.

Le complémentaire du jour est une farce prévue de longue date et qui s'inscrit dans un ensemble de destructions programmées :

La SNCF en déficit semestriel pour la première fois depuis 2003, et pas qu'un peu : 496 millions d'euros. La conjoncture crise et récession oblige, à bon dos. On nous explique que le fret est pour 65% dans ce déficit, mais quoi de plus normal quand on sait que les transports les plus rémunérateurs son donnés à des entreprises privées. Comment la SNCF peut-elle donner des transports au privé ? Rien de plus simple. Un seul exemple : l'eau minérale Evian était entièrement transportée par trains entiers. Un beau jour, il a été décidé au niveau de la direction générale SNCF, par le pôle chargé de ce type de transports, d'augmenter le tarif de 30%. Résultat, Evian fait transporter son eau par d'autres et comme cette société en possède d'autres, par la même occasion, l'heureux remplaçant du chemin de fer français a raflé tout le marché.

… Et le déficit va se creuser quand le transport ferroviaire de voyageurs sera libéralisé … et les cheminots, peu à peu, n'existeront plus où en nombre si faible que lorsqu'ils feront une grève pour défendre leur beefsteak, le petit président pourra se vanter que personne ne s'en aperçoit.

Aujourd'hui, si nous ne gagnons pas au loto, on pourra quand même dire qu'il y a de plus en plus de tirage grâce à Notre Saigneur et sa compagnie.

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 20:43

Souvenez-vous, Christophe nous chantait les mots bleus, superbe slow qui a fait danser  et même procréer toute une génération. Aujourd'hui, il n'est plus question de Christophe, ni de mots que l'on dit "avec les yeux". C'est devenu beaucoup moins poétique, les mots qui nous sont lancés au visage ne sont plus que des mots roses, des maux roses, des moroses.

Comme le temps du muguet, ils sont revenus Tous ensemble! Tous ensemble! Ouais! Ouais! (je m'égare). Ils, ce sont nos sinistres. Aujourd'hui, c'était le premier conseil du mercredi de rentrée. Bon, je sais, on est mardi, mais ça presse, les réformes ne peuvent pas attendre et le Roisident non plus. Il fallait qu'il reprenne physiquement contact avec ses esclaves et ses cires pompes, les heures de portable quotidiennes ne lui suffisaient pas, il lui manquait la vue des têtes lorsqu'il dicte sa volonté avec ses petits poings serrés. Ne vous y trompez pas, il retourne au Cap dès jeudi pour terminer la semaine en beauté au pied du tout à l'égout de belle maman. En attendant, il a déjà commencé sa réapparition médiatique. Tous les journaux télévisés ouvrent sur lui, la presse est au garde à vous, main sur la couture du calbar, les radios portent la parole divine sur leurs ondes et les pages d'accueil des FAI montrent sa photo. Il arrive, envahit, conseille, ordonne, discours, se recueille, fleurit, félicite, encourage, réprimande, il est à nouveau partout, omniprésent et surtout, il faut que le peuple l'entende et le voit.

Et il nous prépare de beaux jours à venir :

- La taxe carbone sera appliquée dès 2010, c'est un ordre, il faut que les prochaines élections soient peintes en vert pour gagner des voix sur les écolos qui constituent une menace dès l'instant où, après les avoir favorisés aux européennes, le Roy s'aperçoit qu'ils ont fait plus que prévu.

Résultat, le français moyen va payer une taxe de 14 à 20 euros la tonne ????? ce qui compensera les pertes de la taxe professionnelle qui va être supprimée. Merde ! Quand on peut faire payer les citoyens à la place des entreprises, pourquoi s'en priver, et puis, finalement, le Sarko, il a les mains blanches, il ne crée pas un impôt, il remplace une taxe par une autre, CQFD. En plus, le petit soldat Woerth nous explique que c'est une taxe juste car la fiscalité écologique est plus équitable que celle sur le travail. Ce doit donc être vrai puisqu'il le dit. Je voudrais simplement lui poser une question :

-" Les gens qui souffrent de maladies intestinales et "pètent" 200 fois par jour vont-ils payer plus de taxe ?"

- Le tripatouillage de la carte électorale a été approuvé, comment pouvait-il en être autrement, pendant ce conseil, puisque d'après les calculs de personnes au-dessus de tout soupçons, les 33 circonscriptions créées permettront de donner 24 députés UMP contre 18 aujourd'hui. J'ajouterai que dans les circonscriptions "remaniées", le cadrage est bien orienté pour le Roy. Exemple sur les PO, la 4ème circonscription qui s'était jouée à quelques voix en faveur de l'UMP, ne peut plus désormais échapper à ce parti.

- La loi HADOPI doit revenir rapidement sur le devant de la scène.

- La réforme de La Poste, traduisez sa future privatisation, est mise à l'ordre du jour du prochain conseil des sinistres.

- La suppression du juge d'instruction pour avoir la totalité de la justice à sa botte par le truchement de la garde des sots (non seaux, euh sauts, c'est ça : sceaux) revient à l'ordre du jour.

J'en oublie certainement mais il ne faut pas m'en vouloir car le temps que je tapote mon clavier, il a déjà eu mille caprices à satisfaire dont au moins cent seront exaucés par ses larbins.

Pour en finir avec cette rentrée d'excités gouvernementaux,  il faut bien parler de la menace (pas Max), la vraie qui pèse de tout le poids mouche du pitchoun sur les banquiers qui n'obéiraient pas à ses injonctions. Doré de l'avant (pardon, dorénavant), ça va changer. Les traders percevront des primes étalées sur trois ans au lieu de les avoir sur une année. Là, je dis chapeau, il a trouvé la formule exceptionnelle, et en plus, il va la proposer au G20, menaces à l'appui. Il a trouvé le meilleur moyen pour faire croire aux enfants de maternelle que les choses allaient changer. Pourquoi aux enfants de maternelle? Parce que ces derniers n'ont jamais fait de calcul. Pour les autres, et jusqu'aux retraités, si tous les ans je donne un tiers de la prime annuelle, dès la troisième année, je donne une prime complète, ceci, dans le pire des cas pour les intéressés, car rien n'empêche de tripler le montant de la prime dès la première année. Franchement, Monsieur le Président, le français moyen, par rapport à vous, est peut-être bête, mais il n'est pas con !… Et je ne parle pas du malus qui ne touchera jamais qu'un ou deux malchanceux par an que la banque remplacera avant même de le payer …

Et voilà, demain sera un autre jour chez Angéla à qui il va donner sa nouvelle leçon de maths ultra modernes avant de repartir jeudi achever sa cure de bronzage et se faire dessécher au soleil de la méditerranée un cerveau déjà pas mal flétri par tant de boulimie médiatique.

En une seule journée, il nous aura fait passer des vacances à la morosité. Il a prononcé des mots d'alité, des mots de laid, des mots tôt, des mots tard, des mots Sade et des mots lestés alors que nous attendions sans mot dire des mots d'Erato, des mots d'Este, des mots nés, des mots rue et des mots cœur. On en reste mot rose.

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 21:26

Et allez donc ! Ca manquait au paysage politique, il me tardait le retour du "je dis", monsieur bourdes, l'homme à la connerie chevillée au corps, le seul, l'unique, le vrai, l'authentique doberman de l'UMP, le toutou à Nic, celui qui balance les boules puantes dans l'espoir que personne n'osera dire que ça sent mauvais. Vous avez reconnu Monseigneur Lefebvre, Frédéric de son prénom, Fred pour les amis et Freddy pour les horreurs commises.

Donc, voici de retour l'ancien dépité et probablement futur sous ministre de son mètre après la digestion de son éviction légale de la chambre par le corse d'Issy (pas de là bas) Santini qui voulait retrouver ses pénates.

Que voulez-vous, il est difficile de se passer d'un pompier pyromane quand l'Elysée fournit le carburant et les allumettes nécessaires aux incendies.

C'est parti ! Il a commencé à sévir dans les médias. Après l'annonce de la "crise cardiaque" du Roy en début de vacances, il nous gratifie, à la rentrée, d'une de ses phrase dont il a le secret:

-" S'il y a des banques qui ne jouent pas le jeu des mesures qui ont été arrêtées au niveau international, il ne faut pas hésiter à ce que les autorités publiques ne travaillent pas avec elles."

Et vlan ! Il faut que l'Etat français ne travaille plus avec les banques, toutes trichant honteusement avec les mesures arrêtées, il ne restera plus qu'à transformer la ministre des finances en ministre du bas de laine.

Remarquez, c'est moitié mal, elle a des jambes longues, le magot sera grand. Imaginez que Borloo ait été maintenu aux finances, c'était la faillite assurée avec sa taille de schtroumpf.

Trêve de plaisanteries, La Garde a reçu les banquiers aujourd'hui pour leur expliquer ce que le Roy voulait entendre lorsque demain ils iront faire la révérence chez lui puisqu'il les a invités pour un menuet entre hommes (avez-vous remarqué l'absence de femmes responsables de banques ? C'est criant).

Et mon saigneur de reprendre :

-" Il y a beaucoup de choses qui ont déjà été faites, mais il faut aller beaucoup plus loin, on verra ce que les banquiers mettront sur la table mardi. Nous, à l'UMP, on veut que les banquiers rendent des comptes sur le crédit et sur les bonus. Les autorités de notre pays sont exemplaires sur la scène internationale, il s'agit que nos banques le soient aussi."

Comme il y va le fils de l'évêque ! Il faut sortir les petits poings des poches pour combattre avec acharnement ces banquiers qui font à peu près ce qu'ils veulent puisque c'est eux qui détiennent le nerf de la guerre et peuvent ainsi asphyxier l'économie quand ils le souhaitent.

Une fois encore, on fait des effets d'annonce, on fustige les méchants banquiers qui ne respectent rien mais c'est totalement gratuit car la seule mesure pour les contraindre serait de nationaliser mais le libéralisme, chassé verbalement par le Roy, revient au galop dès qu'il s'agit de prendre des mesures concrètes.

Par contre, mon attention a été attirée par notre aminaute RENARD sur une épée de Damoclès qui nous pend au-dessus de la tête et dont le nom barbare s'écrit en trois lettres : LBO (Leverage Buy Out). Une rigolade qui risque bien de coûter la bagatelle de 28 milliards d'euros aux banques françaises, et ça, personne dans le staff du mégalomane élyséen ne nous en pipe mot, et pour cause, c'est une affaire purement libérale qui, entre autre, prend les salariés en otage. Je m'explique:

-" Les banquiers prêtent de l'argent à des holdings montées artificiellement par des groupes majoritairement constitués de fonds de pensions. Ces sociétés écran achètent des entreprises proches du dépôt de bilan, souvent petites ou moyennes, auxquelles elles imposent des gains de productivité pour pouvoir rembourser les emprunts de la holding. Or, en ce moment, crise oblige, les PME sont au bord de la faillite et, par voie de conséquence, ne peuvent pas rembourser."

 Ce système a engendré une espèce de bulle financière qui menace d'éclater très vite si la reprise se fait encore attendre.

La CGPME qui hurle à la mort pour que les banques respectent leur engagement pris en contrepartie du soutien public, voudrait que des prêts leurs soient alloués pour "tenir le coup". En fait, ce serait des prêts pour rembourser des prêts. Le nom de ces opérations s'appelle de la cavalerie et c'est interdit par la loi pour la simple raison que c'est le motif d'éclatement de la bulle financière.

Ce sont des informations qui seraient certainement plus importantes pour les citoyens que les bavardages inutiles et vains d'un petit porte parole plus grande gueule qu'informateur.

 

    La voix de son maître. 

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 21:09

La gastronomie française est considérée partout comme l'une des meilleures au monde, par ses spécialités, sa diversité et ses particularités régionales.

La "gauche", dans notre pays, semble, à l'image du Parti Socialiste, s'inspirer de cette renommée pour atteindre le nirvana. Chaque parti prépare sa tambouille en essayant d'inclure le plus possible d'ingrédients du parti voisin, quitte à mélanger dans un même plat viande, poissons, sel, sucre, piment,vin et liqueur.

Chacun donc tâche de faire sa petite cuisine en essayant de débaucher quelques gros bonnets chez le voisin au prétexte d'alliances efficaces pour combattre l'UMP.

En réalité, on veut utiliser la méthode de l'ennemi pour le combattre. En son temps, l'UMP a créé un patchwork allant du RPR aux Républicains Indépendants et continue de débaucher par-ci par-là des personnalités qui, même si elles ne représentent rien, permettent de dire qu'elles rallient le chef  en provenance de l'opposition.

Vingt Cent Payons est de ceux qui testent la méthode, en prenant soin de bien médiatiser son "atelier" dans lequel on retrouve des personnalités de gauche au centre, depuis Robert Hue jusqu'à Marielle de Sarnez. A en croire certains médias, il veut lancer cet exemple pour pousser la première secrétaire du PS à faire de même très rapidement. DCB l'a bien dit, il faut savoir si l'on veut une majorité pour éjecter le Roy ou si l'on veut avoir raison dans son coin. C'est tout lui : on vire Sarko et après … ? Je répondrai, on se déchire pour se partager sa dépouille. N'en doutons pas, faire cohabiter DCB avec François Bayrou risque de ne pas être tâche aisée et si l'on rajoute Hue, battu par Voynet dans sa ville par-dessus le tout, on risque de partir en vrille avec un superbe crash à l'arrivée. Je pense que Peillon est à côté de la plaque car les citoyens ne seront pas dupes d'un tel amalgame. Dans l'esprit du français moyen, il existe un éventail qui part de Le Pen et se termine chez Chivardi avec un passage de couleurs du blanc au rouge vif et si mélanger les deux couleurs donne du rose, ce n'est pas pour cela que ce ton s'accorde avec le vert ou l'orange.

S'allier pour abattre un ennemi commun, c'est honorable, mais une fois abattu, il faut le remplacer et c'est là que le bât blesse.

Qui sera assez charismatique et surtout médiatique pour prendre la tête d'une coalition qui devrait mener à la victoire en 2012 ? N'oublions pas que la politique française sous la 5ème République est fondée sur l'"homme de base", celui capable de rassembler à lui seul 4 à 5% des voix "flottantes" pour être élu.

A y regarder de plus près, on comprend assez mal que le fervent supporter de Ségolène commence un  chantier hors de sa présence. Que Cohn Bendit qui semble jouer la carte de l'union avec le MoDem aille ensuite faire le paon chez les socialistes.

Tout cela ressemble à une espèce de cuisine pas vraiment appétissante que les français n'auront peut-être pas envie de manger au moment des régionales.

En plus, l'université d'été du PS n'a pas encore eu lieu et qui sait ce que vont décider ceux qui s'entre déchirent pour le leadership en 2012, je parierai cette année sur la présence des plus marquants dirigeants de ce parti, contrairement à ce qui s'est passé l'an dernier, car chacun voudra être le meneur du mouvement.

Maintenant, au tour de Monte Bourg de réunir sa fête de la rose, peut-être va-t-il inviter les traîtres à leur camp du style Besson ou Morin et le facteur, histoire de brouiller un peu plus les pistes aux yeux des électeurs traditionnels du PS.

On n'a rien compris au peuple dans les rangs du PS, on cherche toujours à imposer la volonté d'un "peseur" qui prétend détenir la clé du succès avec en arrière pensée le vœu d'être le personnage providentiel.

La providence ne se nourrit par d'une litanie de mots, elle est toujours derrière des actions et au PS, les actions se font de plus en plus rares.

Il y a une secrétaire générale élue, et si les socialistes  veulent avancer, ce n'est pas en la dénigrant mais en faisant bloc autour d'elle qu'ils y arriveront, ou bien, qu'ils appliquent leurs statuts et la mettent en minorité pour élire quelqu'un d'autre qu'ils jugeront plus capable de barrer le navire, mais attention, ce ne sont pas les "cadres" du parti qui votent mais les militants et je pense, bien que n'étant pas socialiste, qu'ils en ont assez de ces tergiversations qui mettent en péril la gauche entière à cause de quelques petits qui se prennent pour les héritiers directs de Jaurès mais n'en sont qu'une pâle imitation.

Au fond, peut-être que les français attendent cet homme providentiel que les médias nous présentent sous les traits de DSK et que les amis de Payons voudraient éliminer en organisant rapidement des primaires, sachant qu'en ce moment, le brave homme ne peut pas déclarer sa flamme au pays. Même dans ce qui pourrait apparaître comme une avancée à l'américaine, les cadres du PS trouvent matière à mettre la merde.

Ils voudraient que DSK reste Dans Son Koin. (Je sais, c'est tiré par les cheveux, mais je n'ai pas mieux).

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 21:26

On approche de la date fatidique, ce jour où les tout petits restent collés aux jeans de maman (il n'y a presque plus de jupes), les grands arborent fièrement leur nouveau cartable pour entrer au CP, les préadolescents tremblent devant la nouveauté du collège et les adolescents fanfaronnent à l'entrée en seconde.

Ce jour de la rentrée scolaire où tout un monde est en ébullition pour que les enfants sortent par le haut du système éducatif français. Ce système si trituré, massacré, rabaissé, dévalorisé, écartelé et mis en concurrence interne par les ministres successifs aussi incapables les uns que les autres d'adopter une ligne de conduite homogène. La cause en est la folie d'imiter Jules Ferry et de laisser une trace dans ce monde à part qui concerne plus les enfants que les adultes puisqu'il est censé prendre les petits pour en faire des grands. Le malheur veut que ce soient les grands qui veuillent faire des petits à leur image,  forcément ça ne peut pas marcher à cause du décalage générationnel.

Aujourd'hui, je me pencherai (pas trop pour ne pas tomber), sur ces adolescents que les parents vont "mettre" en classe de seconde pour préparer le baccalauréat, aidé en cela par un superbe article orienté pro gouvernemental dans La Tribune, intitulé "Quel lycée choisir pour votre enfant ? Notre classement exclusif".

On trouve dans ce papier un classement permettant de "bien piloter la réussite scolaire de vos enfants" grâce aux indicateurs chiffrés sur les lycées publics et privés délivrés par le ministère de l'Education Nationale. Ceci est, bien sûr donné dans le but de faciliter le choix de l'établissement pour y envoyer son enfant. Attention, toutefois, c'est en fonction de sa personnalité (!?), de ses envies, de ses possibilités et à condition de savoir bien utiliser les indicateurs du ministère. Parents, on vous prépare déjà à la suppression pure et simple de la carte scolaire pour vous mettre dans les conditions d'imitation des USA, pays qui connaît la plus grande disparité d'enseignement entre les riches et les pauvres.

Déjà, dans un paragraphe baptisé "comment apprécier les résultats d'un lycée", on trouve des formules alambiquées de sorte que personne ne puisse comprendre et que l'on retienne simplement les chiffres bruts, c'est-à-dire le taux de réussite au bac. Je suis donc allé me rendre compte de visu de ce classement.

Tout d'abord, la France est découpée en 6 zones dont une pour les DOM et une pour l'Ile de France, cette dernière, histoire de montrer que Paris est toujours à part du reste du pays. J'avais entendu parler de décentralisation mais c'était certainement dans une autre vie. Chacune de ces zones comporte entre 4 et 7 régions administratives et à l'intérieur de chacune, on peut aller consulter le hit parade de son département.

La consultation est édifiante, on y découvre, comme par hasard, que les lycées privés ont des taux de réussite allant jusqu'à 100%, mais nulle part n'est évoque le nombre de jeunes par classe car, il faut être pragmatique, une classe de 20 élèves a plus de chances de fournir 100% de bacheliers qu'une de 40 et le privé peut limiter les inscriptions à son gré contrairement au public. De plus, le privé n'est pas soumis aux suppressions de personnel effrénées de la république sarkozyste. Si l'on y rajoute le fait que les élèves qui entrent sont acceptés sur dossier, on a l'image idyllique de l'enseignement privé. Il ne manque plus que la prière du matin, le bénédicité du midi et la prière de l'angélus le soir pour être complet.

Notre cher pays, républicain et laïque offre à ses enfants un enseignement gratuit dans des écoles laïques et subventionne le privé de sorte qu'il accentue les inégalités en toute quiétude.

Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire à plusieurs reprises, y compris dans mon livre, oui, l'enseignement privé à le droit d'exister mais à une double condition, qu'il professe les mêmes programme que le public et que, dès l'instant où quelqu'un fait ce choix, il le paye sans subventions de l'Etat. Ce dernier offre la gratuité, il est donc hors de question qu'il aille financer ailleurs. Ceci aurait pour effet immédiat de permettre l'augmentation des effectifs de l'enseignement public au lieu des suppressions et par conséquent, l'amélioration de l'enseignement.

Que diable ! Est-ce que l'Etat subventionne les milices privées alors qu'il possède une police nationale ? Non. Alors pourquoi faire différemment pour un autre service public ? Ah ! Il y a peut-être un rapport avec le sondage d'il y a une semaine dans lequel ressortait que 86% des pratiquants catholiques votaient UMP.

Je sais, certains vont me dire que j'ai tort de faire l'amalgame entre lycée privé et lycée catholique, ce à quoi je réponds, allez voir la liste par département et même un manchot peut compter le nombre d'établissements privés non catholique sur ses doigts.

Donc, parents, sachez que vous êtes emportés dans un tourbillon du genre tornade qui vous attire peu à peu vers le privé pour ne laisser que le mauvais élèves, ou réputés tels,  au public et la suppression annoncée de la carte scolaire ne fera qu'amplifier le phénomène car plus le privé aura de choix, plus on laissera de jeunes sur le bord de la route et plus l'enseignement à deux vitesses existera. Mobilisez-vous pour exiger le report des subventions du privé dans le public, seul moyen de faire perdurer notre école laïque et publique.
 Entre bas et haut, l'Union pour le Massacre du Public est passée.

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 22:08

Souriez, vous êtes filmés !

Ce sont les mots que l'on a pu lire sur de superbes pancartes dans les grands bazars et les hypermarchés lorsque la loi a donné le feu vert à la surveillance vidéo de leurs rayons.

Depuis, le slogan a disparu ou est dissimulé au croisement de quelques allées des magasins, par contre, les prises de vues se multiplient.

Voici comment se passe notre vie aujourd'hui grâce à l'Etat de plus en plus policier qui veille sur nous avec un zèle qui n'a d'égal que sa volonté de nuire au petit peuple.

Prenez votre voiture et vous risquez à tout moment d'être filmé par ces messieurs de la gendarmerie, de la police et même par votre garde champêtre car la police municipale a le droit de vous prendre en photo par des radars mobiles.

Vous allumez votre portable, et les sbires de l'Etat peuvent vous suivre à la trace d'antenne en antenne pour reconstituer votre trajet.

Vous allez au distributeur automatique de billets, on garde trace de votre passage dans le meilleur des cas et dans le pire, on vous filme sans vous en avertir.

A présent, sous prétexte que la chose fait baisser le taux de criminalité, on vous surveille dans la rue. Le Figaro, chantre de la Sarkozye indépendante et secrète a "pris connaissance d'un rapport confidentiel" remis cet été à Brice de Clermont Ferrand sur l'impact de la vidéosurveillance dans la lutte contre la délinquance. Comme disait Coluche (eh oui, toujours lui…) : quand c'est confidentiel, ça veut dire que personne n'en sait rien. Et voilà le rapport, orienté de sorte que le flicage s'étende le plus largement et rapidement possible.

Ca vaut le coup d'extraire quelques morceaux de bravoure du torchon envoyé au surfeur auvergnat. Dans les villes munies de systèmes de vidéosurveillance, les statistiques des violences physiques augmentent deux fois moins rapidement. D'après les flics, augmenter moins doit signifier diminuer … et le directeur adjoint du Figaro Yves Thréard de fustiger les "beaux esprits qui dénoncent la dérive orwellienne de notre société et qui redoutent de voir partout l'œil inquisiteur de Big Brother". A la lecture de l'éditorial de ce journaliste, on a l'impression de revenir en 1940 sous le régime de l'Etat Français où il était de bon ton de dénoncer son voisin, surtout s'il était gitan, juif  ou communiste. Tous les vieux poncifs éculés depuis le passage à l'ère du numérique jusqu'à la résistance droit-de-l'hommiste en passant par la révolution des systèmes d'information, l'explosion de la délinquance ou la menace terroriste sont évoqués dans ce papier. Pour justifier le flicage, il va même jusqu'à prétendre que certains verraient bien la police travailler comme sous Vidocq et généralise l'usage de la Webcam ou de Facebook pour se montrer ou déballer ses sentiments à des inconnus du monde entier, comme si tous les citoyens utilisaient ces méthodes.

Se protéger contre la violence ou protéger son indépendance comme le suggère notre journaleux, ne passe pas nécessairement par la vidéosurveillance et critiquer le PS sur ce sujet comme il le fait ne le grandit pas non plus dans la mesure où, à l'UMP, d'autres sujets comme HADOPI séparent les élus.

Mais enfin, qui a demandé cette étude ? Pour quoi faire ?

Certainement pour envisager une fois de plus de nous rétrécir le champ des libertés, car on a beau jeu de nous expliquer que si on n'a rien à se reprocher, on n'a rien à craindre. Et la liberté individuelle ? Et le droit de se déplacer librement sans que quiconque, même l'Etat n'ait à savoir où et pourquoi ? qu'en faites-vous, Sarko, Fion ou Horte en feu ?

Alors que la libre circulation des hommes et des marchandises est l'une des bases de l'Europe, on vient suivre nos déplacements. Mais, nom de Dieu ! On va la perdre cette manie de légiférer ou d'entraver la liberté de la majorité des citoyens parce qu'une poignée de gueux sème la pagaille ?

Tant que vous y êtes messieurs les sinistres de l'Université Mégalomaniaque du Pire, pondez-nous une loi sur l'interdiction de péter dans les super marchés, un gamin l'a fait devant moi la semaine dernière et ça m'a offusqué. Et pourquoi pas une loi qui interdirait l'ingérence d'un élu de haut niveau dans les débats sur le tout à l'égout alors qu'un notable s'est adonné à cette facétie. Tout cela serait alors rapporté avec moult explications, détails et en toute approbation par la feuille de choux préférée de Notre Saigneur eu égard à son copain le patron du journal, dans un éditorial signé d'un esclave à la courbette facile.

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 21:53

Le joyeux, charismatique et néanmoins ectoplasmique premier sinistre de la France s'est privé de quatre jours de vacances pour, déjà, commencer le déroulement du parchemin de conneries qu'il prépare pour l'année à venir sous l'égide malveillante de son patron Sarko.

Fion, puisque vous l'avez reconnu, a dû se faire virer par sa bobonne British tellement il égayait le domicile de son rire franc et de ses vannes permanentes. Elle a dû lui demander d'aller jouer ailleurs car il doit être pénible d'avoir à ses côtés un mec qui fait tout le temps la gueule.

Il s'est donc rendu, escorté de sa girl du jour Chantal Jouano, à St Michel en Grève près de Lannion, pour voir le tapis vert d'algues ulves en se disant qu'il allait gagner des voix sur ce tapis vert. Ce n'était pas la peine qu'il se déplace pour raconter des conneries, il pouvait le faire par un communiqué de presse et rester tranquillement chez lui à emmerder sa femme pendant encore quatre jours. Non, mais ! Est-ce que Sarko aurait quitté son tout à l'égout préféré pour venir respirer l'hydrogène sulfuré sur une plage même pas répertoriée dans son carnet d'adresses ? Que nenni ! Lui, c'est le grand air iodé de la Méditerranée sur le vélo offert par Martine Aubry et les pizzas chez Aldo accompagné de gardes du corps, pas d'une girl.

Qu'est donc allé faire Fion sur cette petite plage qui a vu mourir un cheval et deux chiens à la vitesse de l'éclair ?

Bien sûr, se montrer car sa visite était annoncée depuis la veille de sorte que les médias soient nombreux et surtout présents, mais aussi, il est venu annoncer qu'il allait apporter l'aide de l'Etat pour le ramassage de ces algues tueuses avant qu'elles ne fassent leur œuvre. Bien sûr, il est nettement plus facile de s'attaquer aux conséquences qu'aux causes, surtout lorsque les causes sont d'origine paysannes, lorsqu'on sait que les professionnels de la terre sont les plus grands pourvoyeurs de voix de l'UMP. Cette simagrée d'écologie n'est là que pour jeter de la poudre aux yeux des éblouis du petit écran et des incurables de la sakomania car le véritable combat écologique serait d'interdire les produits favorisant le développement de ces algues à vocation toxique. Par contre, ce qu'a fait notre Fion, c'est de la communication à but électoral pseudo écolo à but lucratif, de la bouillie de mauvais ersatz d'écologie au rabais. De plus, il en a rajouté une couche épaisse comme un cataplasme à la farine de lin par le rappel de l'application prochaine de la taxe carbonne. Cette taxe n'a rien à voir avec les algues toxiques, dont il se contre fout comme de sa première chemise. Son but était d'expliquer qu'ils allaient choisir des propositions qui seraient soumises au parlement à la rentrée, sous entendu : qui seront décidées car le parlement de godillots vote n'importe quoi pourvu que le Roisident l'ait décidé, et ce, comme un seul home (non, je n'ai pas fait de faute d'orthographe).

Et, malgré tout ça, La Tribune nous explique que Fion voulait attirer l'attention sur le danger des algues vertes. Encore une preuve que les médias sont soit innocents comme des rosières, soit ils nous prennent pour des cons.

Et pendant ce temps là, à quelques dizaines de kilomètres, une entreprise est occupée par des salariés qui voudraient que les licenciements suite à la fermeture se passent un peu mieux que ce que leur réserve le patron qui les fout à la porte mais qui aura toujours de quoi manger quand ils seront abonnés aux restos du cœur. Cette boîte, elle s'appelle SERTA, elle pourrait recruter Fion qui se sentirait tout à fait chez lui, lui qui ne SERTA rien.

Je ne sais pas vous, mais chez moi, on est gavés de ces coups d'éclat médiatiques flagorneurs, vains, inutiles, malsains, montés de toutes pièces par des fayots du pouvoir qui ne retire que l'honneur d'être sur la photo gâchée  par la présence d'un olibrius gouvernemental.

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 21:28

Connaissez-vous Guyon ?

Pas Jeanne-Marie Bouvier de la Mothe-Guyon dite Jeanne Guyon (1648 – 1717), non, pas elle, mais Châtel Guyon dit Châtel, le singulier de Château, une boule, bourre boule. Je sais, il est tiré par les cheveux, mais La Bourboule est tellement proche de Châtel Guyon que je pouvais difficilement faire moins, c'était trop tentant.

Donc, Châtel, ancien sous ministre a l'industrie et à la consommation a pris des galons dorés en devenant sinistre de l'éducation et continue, depuis l'industrie, à porter la parole du gouvernement.

J'imagine qu'il prend son petit sac à dos, il y met la parole de Notre Saigneur, la voix de son maître, car la parole de Dieu est celle de son gouvernement, ce dernier n'ayant pas droit à la parole, et de temps en temps, il ouvre le petit sac et en laisse échapper les conneries qui lui sont suggérées par son idole.

Il est tellement conditionné par son propre mimétisme, qu'il vient de nous faire une superbe démonstration de communication bidon que seul Rase mottes réussissait à la perfection jusqu'à présent.

Le Château singulier, s'est donc rendu dans un supermarché Intermarché de Villeneuve le roi pour y vanter l'opération gouvernementale "rentrée à bas prix". Déjà, lorsqu'on analyse un peu la phrase précédente qui n'est que le reflet de la réalité, on peut retenir Château, Mousquetaires (Intermarché) et Roi, on est tout de suite projeté en pleine Sarkozye et on comprend mieux la suite.
La suite, c'est le déroulement de la visite impromptue, mais prévue puisque la direction du supermarché avait convié des employés à venir pour l'accueil du sinistre accompagné du sous sinistre Novelli. Cette réception était tellement spontanée que même la cliente, opportunément de passage en caisse connaissait parfaitement le dispositif gouvernemental "l'essentiel de la rentrée". La cliente en question est une certaine Virginie Meyniel conseillère municipale de Vulaines-sur-Seine dont le maire a donné sa signature avec celle de Châtel pour le soutien de Madelin à la présidentielle de 2002. (Selon Rue 89).

En fait, comme pour tous les déplacements de ces messieurs dames de la cour du Roi Petto, y compris Sa Majesté, on a une fois de plus fait appel aux encartés de l'UMP pour "imiter la foule d'accueil", ce dont se défend à cors et à cris le petit château qui prétend que tout s'est fait à son insu et qu'il n'était au courant de rien et trouve le procédé choquant parce qu'il met en cause son honnêteté, ce qui est, selon moi, une forme d'aveu.

Comme pour se dédouaner d'une bourde que veulent lui faire endosser les sinistres, la direction d'Intermarché regrette une initiative inappropriée à laquelle ni les ministres, ni leurs collaborateurs n'ont été associés.

Quand on connaît l'attachement viscéral du Nain Sardonique aux caméras et au battage médiatique, on a plus que du mal à croire à des rencontres fortuites de la part de ses vassaux dont le seul idéal dans la vie est d'imiter leur guide spirituel.

Allez, Singulier Château, avoue que tu t'es fait mousser pour pas cher comme ton gourou à son arrivée au Cap Nègre devant la foule de neuf personnes que la télé nous a cachées mais dont elle a amplifié les vivas.

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 21:52

Paris gagnants ou perdants sur Paris, c'est ce que préparent en secret (de polichinelle) quelques huiles de l'UMP, car ils ont pris pour exemple Chichi qui s'est servi de ce tremplin pour briguer et obtenir la présidence de la République. Mais tout le monde ne s'appelle pas Chirac (sauf le Patrick du film camping) et n'est pas cornaqué par un président charismatique comme Mitterrand. C'est avéré, le Tonton a tout fait pour que son successeur soit le grand Jacquot.

Bon, restons sérieux un moment, Rachis Da a déjà annoncé la couleur, elle souhaite briguer la mairie de paris aux prochaines municipales, seulement voilà, Notre Saigneur ne serait pas trop d'accord car il est pratiquement persuadé qu'elle se ramasserait lamentablement devant Deux Là Noé. Donc, à mon avis, elle peut aller se rhabiller (de préférence chez Cardin)  elle restera dans son arrondissement et encore si ses électeurs qui ne la voient jamais le souhaitent.

Par contre, un homme tient la corde, et c'est le mini Roy qui la tire, il s'agit de Fion.

Selon La Tribune, le premier sinistre réfléchirait à l'après Matignon.

Sa réflexion consisterait à se présenter en 2012 dans une circonscription parisienne, je suppose celle qui lui serait la plus favorable après le tripatouillage électoral auquel on vient d'assister. Il abandonnerait sa chère Sarthe dont il est l'élu depuis 1981 prouvant ainsi que ses propres ambitions dépassent largement l'intérêt général contrairement à ses incessantes assertions. La démonstration serait pour le moins éclatante.

Il est si certain d'être élu que dans la foulée, il envisage de conquérir la mairie de Paris. Et le pire, c'est qu'il a le feu vert de Sa Majesté pour s'engager dans cette bataille. Avec son charisme de lombric, il va faire un tabac chez les "bobo" des arrondissements chics à n'en pas douter.

Du coup, les Devedjian,  Pana fieu, Le Louche, Tiberi et consorts qui veulent le gros lot depuis des lustres repasseront à la prochaine voir si le Roy est toujours là et puis, sait-on jamais, si le Minimoy arrivait jusqu'en 2017, Fion pourrait représenter un recours pour la France d'en Haut.

Bon, n'extrapolons pas trop, pour l'instant, l'ectoplasme de Matignon est encore dans l'ombre épaisse de papa Sarko et il ne se déclarera pas cet automne, a moins que les médias ne l'y obligent compte tenu qu'il s'est déjà ouvert de ses projets à des proches dont la langue a été un peu trop longue.

Depuis l'occupation allemande pendant la dernière guerre mondiale, Paris n'aura jamais été autant en danger qu'en ce moment entre le redécoupage des circonscriptions, le projet du grand Paris signé du nain et maintenant la menace Fion qui se précise. Paris brûle-t-il ?

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