Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 21:23

bas_les_masques.gifIl l'a dit ! Il l'a avoué ! Vive Sarko !!!!!!

Certes, ce n'est pas dans ces termes que DSK a encensé les prises de position gouvernementales sur les retraites de nos braves français, mais quand on entend, de la bouche d'un soi-disant socialiste, la phrase suivante :

-"Si on vit jusqu'à cent ans, il faudra bien revoir la barre des soixante ans."

On se dit que finalement, si par le plus grand des malheurs, un tel "socialiste" arrivait au second tour de l'élection présidentielle de 2012 face à un représentant de la Sarkozye dévastatrice, il ne nous resterait plus qu'à aller pêcher la raie ou l'anguille, selon son sexe, le dimanche correspondant.

Et dire que le type, polyglotte à souhaits, trouve le moyen de parler d'une seule langue avec notre rase mottes. Et dire également qu'il est le grand argentier mondial, le distributeur de billets terrien, celui qui, en théorie en connaît plus sur la finance que Sarko et Merkel réunis, c'est dire … (tiens, au passage, je remarque une similitude entre les deux : le R et le K, ce qui me fait traduire deux airs caca … c'était uniquement pour marquer ma différence).

Malgré ce, il nous donne en exemple les mesures prises dans d'autre pays de l'UE à propos de leur traitement des retraites et du décalage de l'âge de départ. Il s'avère incapable de donner les véritables bases de calcul des pensions en France comme ailleurs ou mieux, il va dans le sens de libéraux car il n'est rien d'autre qu'un libéral accompli qui a pris sa carte au PS à l'époque où il pouvait profiter de sa position car ce parti dominait le pays. En d'autres termes, il veut se servir du PS pour avancer masqué et sous son masque, il est le clone de Sarko et je ne suis pas loin de penser qu'en échange de sa nomination à la tête du FMI, il dicte les actes à mener pour plaire à la finance mondiale à celui qui l'a propulsé à ces hautes fonctions.

Alors, DSK, poussé par toutes les locomotives de droite, du libéralisme, et de la gauche d'un rose si pâle qu'il ressemble à du blanc, encensé par le gouvernement et présenté comme une sorte de messie par la presse et les sondages farfelus commandés par le grand sachem de l'Elysée, ce DSK, n'est en vérité qu'un succédané de Sarko, un ersatz de mannequin de la finance mondiale qu'il pense commander mais qui, en réalité, le manipule comme guignol entre les mains d'un marionnettiste.

Eh bien, oui, pour la première fois de ma vie, si le cas se présente, si le deuxième tour de la prochaine présidentielle met en présence Sarko et DSK, j'irai me promener loin de mon bureau de vote car je ne saurais choisir entre la peste et le choléra et même si l'un des deux se trouvait face à un candidat du FN, je ne saurais choisir entre le cancer et le SIDA.

Il l'a dit, laissez DSK s'occuper de son job actuel, mais surtout, qu'il le fasse jusqu'à la fin de son mandat en septembre 2012 … quatre mois après l'élection présidentielle.

DSK ? Des Solutions Kafkaïennes.

Partager cet article
Repost0
17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 16:54

juillet septembre-"Nous allons organiser une large concertation, nous prendrons le temps qu'il faudra et la réforme des retraites devrait être bouclée pour la mi septembre."

C'est en ces termes choisis, bien sentis et pesés que notre nouveau messie a annoncé la réforme des retraites.

Je ne vous referai pas le coup de l'antinomie du "temps qu'il faut" avec "la mi-septembre", simplement je remarque que le temps qu'il faut a des limites : celles fixées par Dieu.

Avant d'aller plus loin dans mes propos, il est indispensable que je vous mette au courant de la nouvelle hiérarchie spirituelle, ceci afin que vous puissiez mieux juger de la maîtrise du temps, de l'argent et de la proximité des êtres et des Etats.

-"Tout en haut se situe le Divin. Assis à sa gauche : son fils chargé de s'occuper de la chose religieuse et à sa droite : son porte parole, sauveur matériel du monde : Sarko."

Le sauveur a donc déterminé que le temps qu'il faut pour la concertation sur les retraites devait s'arrêter fin juin pour que le conseil des sinistres de juillet présente le projet de loi qui sera voté en assemblées à la mi-septembre. C'est comme dans Fort Boyard, l'émission de la 2, il y a les "maîtres du temps" … enfin, l'un d'eux.

Au-delà du temps, il y a la manière qui interpelle. Le porte-parole de Dieu a décidé non seulement d'un calendrier et d'un délai, mais également d'un guide de réflexions.

Il a fait ce cadeau d'anniversaire à Fion pour ses trois ans d'insignifiance comme chef du gouvernement.

Ce n'est que dans le cadre des directives qu'il a données que la négociation peut avoir lieu, car ce sont bien des directives qui figurent sur le document d'orientation que le gouvernement a adressé aux organisations syndicales. L'introduction de ce torchon est éloquente en la matière puisqu'il est écrit noir sur blanc :

-" Le gouvernement souhaite atteindre les objectifs qu'il donne, dans le respect de plusieurs engagements que ce document d'orientation a vocation à expliquer".

En d'autres termes, répondre durablement aux difficultés financières des régimes de retraite et conforter le régime français de la solidarité inter générationnelle doit passer obligatoirement par ce qui figure dans ces paragraphes. Toute autre démarche est totalement exclue de facto.

Et pourtant, ce farceur de Beurgh assurait il y a peu que rien n'était préparé d'avance et qu'aucune réforme ne sortirait des tiroirs. Espèce de faux cul menteur écoeurant que tu es.

Pour tenter d'amadouer le gogo bien conditionné par les médias, on "donne un coup de canif dans le bouclier fiscal" disent ceux-là même qui, hier encore juraient leurs grands dieux qu'il n'était pas question de toucher à ces mesures. Que voulez-vous, il faut bien donner le change ou mettre de la vaseline pour ceux qui n'ont pas l'habitude.

Après, on trouve tout ce qui fait plaisir au MEDEF : recul de l'âge de la retraite, augmentation de la durée des cotisations, pas touche au montant des cotisations, augmentation du taux d'emploi des seniors, destruction des régimes spéciaux, et j'en passe. Par contre, la prise en compte de la pénibilité et les différences de calcul public/privé, ça, on laisse aux organisations syndicales le soin de diviser la classe ouvrière sur les sujets. Quel travail est plus pénible qu'un autre, autrement dit comparer le physique et l'intellectuel en intérieur ou en extérieur ou même aligner les calculs sur le revenu le plus bas, les culs de plomb du gouvernement n'ont pas les testicules assez solides pour le faire … ils délèguent aux OS.

Que doivent donc faire les syndicats après la réception de se ramassis d'ordres qu'à terme on leur demandera de signer en les menaçant de les appliquer s'ils refusent ? S'ils sont dignes de représenter les travailleurs, ils doivent purement et simplement refuser de participer à une quelconque rencontre avec le gouvernement et le patronat.

Pourquoi ?

Pour plusieurs raisons dont le première est le refus de se laisser dicter des directives par un groupuscule qui représente les citoyens mais pas les travailleurs. De plus, il existe d'autres manières que l'Etat refuse de prendre en compte pour réformer les régimes de retraite. Par exemple, pourquoi le COR n'a pas pris en compte la progression annuelle du PIB pour déterminer les besoins financiers à long terme ? A ce propos, je vous engage à voir le résumé d'un article de Bernard Friot, professeur d'économie et sociologie à l'université Paris X Nanterre chez mon ami Jeff ou l'article entier très édifiant ici.

En définitive, si les syndicats se rendent à ces pseudos rendez-vous de discussions, j'en serai fortement contrarié, c'est le moins que je puisse dire, mais si par hasard, comme je le pressens, certains d'entre eux signent un quelconque recul tel le report de l'âge de départ ou l'augmentation de la durée des cotisations, je les considèrerai au même titre que les collabos du gouvernement de Vichy et, non seulement je les boycotterai, mais je leur ferai une pub anti-syndicale forcenée car je pars du principe qu'il vaut mieux ne pas être représenté que l'être par des pantins.

Attendons de voir, mais je tremble d'avoir raison.

Partager cet article
Repost0
14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 21:58

haute_securite.gifEncore un exploit de JFC (il n'a pas eu les moyens de se payer le K), il enfile les conneries comme on enfile les perles pour fabriquer un collier, il est comme les paons pendant la période des amours, il fait la roue mais n'a pas peur que la roue pète (Je sais, elle est facile, mais j'en avais besoin).

Les voilà dans la merde les UMPistes et leurs mentors, ils ne peuvent pas faire plaisir aux judéo-chrétiens les plus racistes ni aux vieux xénophobes de tout poil qui sont la base de leur électorat.

La burqa, telle est la pierre d'achoppement qui gêne l'UMP et son gouvernement de marionnettes.

Les arguments avancés par le Co-pet sont aujourd'hui d'une mièvrerie et d'une démagogie qui frisent la débilité mentale.

Le premier qui vient à l'esprit du soldat de plomb sarkozyen, c'est la sécurité. Parlons-en.

Une personne en burqa ne pouvant être reconnue, elle peut être homme, femme, enfant, hermaphrodite, blanche, de couleur, honnête, malhonnête et même terroriste. Tout ça, c'est parait-il dérangeant pour la sécurité des bons citoyens, ceux qui votent pour Sarko & Co (les autres, on s'en balance, ils ne comprennent rien et sont des méchants empêcheurs de magouiller en rond).

Mais, dites-moi, monsieur le président des amputés de droite à l'assemblée, la sécurité est-elle plus assurée dès l'instant où l'on se trouve devant un motard casqué, un enfant qui se rend à l'école un matin d'hiver avec sa cagoule et son cache-col sur le visage ou bien un quidam quelconque encapuchonné dans son K-way un jour de bruine ?

IL faut croire que cet argument vous est tout simplement dicté par les extrémistes catholiques qui ne supportent pas que le christianisme ne soit plus une religion d'Etat. Si, si, vous savez, les courageux qui envoient sur la toile la copie des lettres anonymes qu'ils ont adressées à Brice ou à Baie son, pour leur expliquer qu'eux, les français, les blancs, ils trouvent intolérable que l'on laisse s'implanter des mosquées dans notre pays d'églises et de cathédrales et que si des femmes veulent se voiler, elles peuvent le faire, mais dans les pays où ça a cours. Que la polygamie doit être réprimée avec force, sans savoir si les intéressés ont, comme eux, des maîtresses et non des femmes, car la maîtresse, c'est permis seulement si on est blanc, autrement, ça se nomme polygamie.

En fait, sous le couvert de sécurité, vous voulez simplement brimer l'Islam pour éviter qu'il ne s'étende et supplante la religion qui fut jadis celle des rois.

Autre argument que vous lancez : la liberté de la femme.

Mais de quel droit voulez-vous entraver la liberté de celles qui auraient choisi délibérément de se vêtir ainsi ? Car voyez-vous, s'il est vrai que certaines femmes sont obligées de revêtir cet accoutrement, d'autres choisissent de le porter, ces dernières n'ont pas, comme vous, besoin de reconnaissance et préfèrent passer inaperçues. Vous agissez exactement comme pour l'interdiction du racolage. Vous voulez punir ce qui se voit et oubliez le reste. Vous saurez comment si la personne derrière son voile est volontaire ou non pour le porter ? Et si vous la verbalisez alors qu'elle est forcée de se vêtir ainsi, vous lui appliquez la double peine. Vous pensez qu'elle vous avouera qu'elle est soumise ?

Décidément, vous avez la réflexion à courte vue, et la pensée en manque de discernement.

Vous avancez aussi le risque pour l'ordre public. Là, vous inventez un argument de toutes pièces et j'ai le regret de vous dire que celui-ci ne tient pas. Il n'y a pas plus de trouble à l'ordre public de porter un voile qu'à porter une croix, une kipa ou un turban, pas plus qu'à porter une mini jupe, des talons aiguille ou à promener un chien. Ce dont vous avez peur, c'est que vos électeurs de base vous reprochent de laisser s'installer l'Islam dans cette France qu'ils veulent catholique.

Vous atteignez enfin le comble de la démagogie lorsque vous affirmez que le port du voile serait une pratique contraire aux valeurs de la République. Mais quelles sont ces valeurs ? Celles que vous souhaitez lui donner ou celles que la diversité des ethnies et des religions au long des siècles a forgée pour qu'aujourd'hui vous puissiez parader aux frais du contribuable ?

Les valeurs essentielles sont inscrites au fronton des édifices publics et vous êtes les premiers à les bafouer. La liberté, vous voulez en supprimer un peu plus chaque jour y compris celle de se vêtir comme bon nous semble. L'égalité, vous la démontez à chaque instant pour faire profiter les amis du roi de tout ce que vous volez aux autres. La fraternité, je ne vous en donnerai qu'un exemple parlant : "casse-toi pauvre con". La veleur que vous voulez introduire en supplément est celle du "vivre ensemble". Eh bien, je vous engage à vous rendre dans les petits villages de certaines régions où vous pourrez constater que le nouvel habitant qui vient du village situé à vingt kilomètres est considéré comme un étranger, comme s'il arrivait de l'autre bout du monde. Et ça, c'est une chose qui dure depuis la nuit des temps.

C'est vrai qu'il y a un problème d'intégration dans notre pays, mais posez-vous les bonnes questions, demandez-vous qui en est responsable et quels sont les vrais remèdes à apporter. Je ferai peut-être un article sur le sujet un de ces jours, car ici, j'aurais trop de lignes à écrire pour vous l'expliquer vous qui avez l'air de ne pas vouloir comprendre. Je vous dirai simplement que nous sommes en République et non en dictature, quoique … que cette manière de gouverner exclut que le pouvoir fasse ce que bon lui semble.

En matière de burqa, le Conseil d'Etat a émis un avis défavorable à l'interdiction totale dans les lieux publics et il se trouve un pseudo responsable politique pour expliquer que cette instance à tort contre son avis qui d'ailleurs n'est autre que la voix de son maître. Si ce Conseil n'a aucun pouvoir, pourquoi existe-t-il ? Pour donner son avis et qu'il ne soit pas suivi d'effet ? Alors, faites une grosse marche arrière, déclarez une bonne fois pour toutes une religion d'Etat et interdisez les autres, vous serez ainsi revenus 5 ou 6 siècles en arrière.

Je précise que je n'ai aucune sympathie pour ce genre de vêtement et encore moins quand il est porté sur ordre d'un quelconque machiste, mais il me semble qu'une interdiction dans les seules administrations serait utile pour la simple reconnaissance de la personne qui "habite" ce vêtement.

Par pitié, monsieur le chef des amputés UMP, restez modeste, ne vous érigez pas en juge des conseillers d'Etat, faites plutôt profil bas car vous ne représentez même pas la totalité de votre majorité et je vous conseille vivement de faire adopter une loi qui, elle, serait utile. A l'heure où on parle de passeport biométrique, exigez une carte d'identité basée sur la photo des yeux et puisque ce sont les seules parties du corps que laisse paraître la burqa, faites comparer la photo et les yeux, comme dans les films de James Bond mais, de grâce, laissez les gens s'habiller comme ils le veulent ou interdisez tout camouflage du visage, y compris le casque … mais attention au code de la route … non," burqa" je dévie de ma trajectoire ? peut-être pour mieux détourner les yeux …

Partager cet article
Repost0
12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 19:46

menteurs.gifLes bruits de bottes se rapprochent dangereusement, nous avançons lentement mais sûrement vers une époque où tout sera vert de gris comme ce fut le cas dans un autre pays il y a 70 ans.

Tout ce que la Nation comptait de libertés et particulièrement de liberté d'expression est en voie de canalisation.

La presse est jugulée par les amis du roi affiliés à la bande du Fouquet's. La télévision d'état est passée sous le contrôle du petit monarque et les chaînes appartenant à des groupes privés suivent les canons imposés à la presse puisque leurs patrons sont de la même veine. La justice est peu à peu noyautée par la nomination aux postes clés, d'amis et de sympathisants du chef suprême.  La police et la gendarmerie sont, depuis longtemps, rangées sous les ordres de l'ancien prince de la répression devenu depuis directeur de conscience du peuple de France. L'armée, elle-même, a été correctement noyautée pour éviter une quelconque rébellion  aux envies guerrières de leur chef légitime. La culture est jugulée et l'expression artistique réduite peu à peu à une expression politiquement correcte, indépendamment du fait que l'on fait entrer les amis de Sa Minesté et leurs fonds privés dans les musées du domaine public, que l'on réduit les subventions à l'art et que l'on rejette des dizaines d'intermittents du spectacle dans la misère. Internet est de plus en plus cloisonné et devient le lieu le plus surveillé de notre pays et celui où, sur ordre du roitelet, l'on tente de réduire l'expression de ceux qui ne sont pas dans le moule (et j'en suis) ou bien on pourchasse les "petits" qui risquent de faire de l'ombre aux amis de la reine … merci HADOPI.

La santé et les avantages sociaux du peuple sont peu à peu déposés dans l'escarcelle de la poignée de riches fidèles du petit despote qui n'attendent que le feu vert pour remplacer la sécu ou les caisses de retraite.

Tout est fait, étape par étape, pour qu'un seul homme ait le contrôle total du pays, qu'il ait tous les leviers possibles à sa main, soit directement soit par l'entremise de ses sbires. C'est ce que la définition du dictionnaire appelle : la dictature.

Il reste très peu de domaines où la pieuvre élyséenne n'a pas encore fourré ses tentacules malfaisants et parmi eux, celui de l'éducation nationale n'a pour l'instant, si j'ose dire, fait l'objet que d'un passage d'aspirateur pour tenter de ne laisser que des amis des Darcos et suivants. Très insuffisant en Sarkozye, car ici, on prévoit l'avenir, et pas seulement celui de 2012, mais les "avenirs" suivants. Dès lors, une idée géniale a germé dans la tête de l'un de ces penseurs bien connu pour sa propension à se prosterner devant son idole élyséenne :

-" Recruter uniquement des pro Sarko ou pour le moins, des libéraux en puissance."

Aussitôt pensé, aussitôt publié, voici le torchon signé du ministère, qui entérine le tri à la "compatibilité".

Les épreuves du concours pour le recrutement d'enseignants du premier et du second degré devront, dès 2011, comporter, dans les épreuves orales, à une évaluation sur leurs compétences à "agir en fonctionnaire de l'Etat et de façon éthique et responsable".

Il est bon de préciser que cette "épreuve" comptera pour 4 ou 6 points sur 20 selon le niveau de l'examen et c'est là que se situe l'arnaque. La note sur 20 comporte plusieurs épreuves dont la dernière en date et il est précisé qu'un zéro à l'une de ces épreuves entraîne l'élimination du candidat, quelle que soit par ailleurs la note obtenue sur 20. Donc un candidat qui obtient 16 à l'oral ne sera pas admis s'il a un zéro à l"évaluation des compétences fonctionnaire d'Etat".

Dernière précision de taille, le jury peut "comprendre des personnes choisies en raison de leurs compétences particulières", donc hors du corps enseignant ou de l'inspection académique. CQFD.

Vous ne trouvez pas bizarre que personne ne nous parle de cette arnaque en puissance ?

C'est vrai qu'en ce moment, on nous bombarde de chiffres tous plus farfelus les uns que les autres sur les retraites, exemples et démonstrations à l'appui, tout aussi réels que le flacon brandi par Powell à la tribune de l'ONU quand il voulait faire croire aux armes chimiques de Saddam.

On nous passe aussi sous silence les 10,1% de chômage que vient d'annoncer l'OCDE pour la France pour le dernier trimestre 2009. Vous vous demandez peut-être pourquoi ?

Et vous avez raison car la France s'en sort plutôt mieux que les autres pays européens aux yeux des Sarko, Fion, Bertrand et autres farfelus.

Hélas, voici la réponse issue du communiqué de presse d'Eurostat au 30 avril 2010 :

Sur les 27 pays européens, la France occupe le peu reluisant 18ème rang juste devant la Grèce et derrière la Pologne et en dessous de la moyenne européenne de 10%. C'est super le train de mesures pris par les UMPistes, on est loin de la Lettonie et ses 22,3% mais aussi des 4,1% des Pays Bas.

Tiens, pour enfoncer un peu plus le clou, je vous donne le classement de notre pays dans les 16 de la zone euro : 11ème devant le Portugal, la Hongrie, l'Irlande, la Slovaquie et l'Espagne.

Dormez en paix braves gens devant votre téléviseur calé sur les émissions de merde de TF1 et consort, l'UMP et ses chefs s'occupent de vous, de tout et surtout des soporifiques.

Partager cet article
Repost0
10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 17:20

banqueroute.gifVoilà, c'est fini … non pas la chanson du "castrat" de l'ancien groupe Téléphone, mais les ennuis avec Alice et les jours de décompression en famille qui s'en sont allés.

Nous replongeons donc dans la vie quotidienne qui apporte son lot de mensonges politiques, de fanfaronnades ubuesques de Petitou premier et d'explications alambiquées de choses simples par les médias pour tenter de nous enfariner un peu plus chaque jour à la poudre de perlimpinpin du pouvoir plus démagogique et puant que jamais.

Le nuage de cendres de l'imprononçable volcan islandais et la méga fuite de pétrole de Louisiane n'ont pas réussi à noircir totalement le paysage politique français, le gouvernement et son idole se sont donc chargés de peindre en noir ce qui restait de couleurs.

Dans le genre :

-" Tout va pour le mieux, mais vous verrez, quand nous serons passés par là, vous retrouverez sourire et joie de vivre grâce à nos mesure draconiennes, drastiques et surtout exemplaires aux yeux des autres Nations."

Car, voyez-vous, toujours prompts à donner des leçons aux autres, on nous explique, comme le nuage de cendres qui évite soigneusement notre pays, tel celui de Tchernobyl, comme la crise des "subprimes" qui ne touchait que les autres, que nous sommes les tracteurs de l'humanité (pas le journal, la population de la terre).

On nous gonfle le mou avec des plans d'austérité qui ne veulent pas dire leur nom car c'est tabou et ça peut faire peur au bon peuple de France qui est déjà en désamour avec son guide spirituel. Le Fion, son nainsident lui a demandé de trouver les mots en forme d'ersatz pour expliquer aux citoyens que geler les dépenses de l'Etat ce n'est pas de la récession, c'est de la suppression de fonctionnaires et de la stagnation de leur pouvoir d'achat, enfin toutes choses qui font plaisir aux frustrés majoritaires qui n'ont jamais eu assez d'intelligence pour entrer dans la fonction publique. Il nous raconte que le ralentissement de l'économie est mondial (il disait déjà la même chose en août 2008 quand il claironnait  que la croissance serait positive en 2009), que les autres pays sont plus mal en point que le nôtre et que la fiscalité n'augmentera pas pour compenser les trous qui se creusent dans notre budget. Des mesures seront annoncées cet été (tiens donc ???) concernant la révision générale des politiques publiques (traduisez : suppression de fonctionnaires). Il en profite, par la même occasion, pour expliquer qu'en matière de réforme de l'hôpital et des universités, on peut aller se faire traire dans la laiterie du coin, le gouvernement ne fera pas de concession … retour à la dictature … qu'on se le dise.

Et le roi de la csardas est venu, pour rajouter à la joie ambiante, nous raconter à grand renfort de tics et de haussements d'épaules que lui, le sauveur de l'humanité, le grand prêtre de la clairvoyance, le génie de la rhétorique,  le forçat de la diplomatie, le gourou de la finance mondiale, lui, le président du monde (enfin de quelques français), le Zeus (dieu grec … est-ce un hasard ?) menaçant de sa poignée d'éclairs, allait frapper énergiquement de son poing meurtrier toutes les agences de notation qui sont à l'origine de la chute des bourses.

Ah, quand j'ai entendu, à demi réveillé, cette réflexion un matin de la semaine dernière, je me suis dressé sur mes ergots et au lieu de lancer un énorme "cocorico!" de fierté nationaliste, je me suis étranglé d'un :

-"Ah le con !!!"

Et j'ai aussitôt pensé aux bourses, pas les miennes, ni les siennes, celles qui sont en pleine dégringolade et j'ai analysé la situation avec mon petit cerveau, loin de celui d'un président du monde.

Les actions, c'est quoi ?

Un paquet de bouts de papiers sans aucune valeur autre que celle de l'imprimerie ou une ligne sur un écran d'ordinateur dont on fait et défait le montant financier par la loi de l'offre et de la demande. Si on s'attarde sur le sujet, on constate que plus il y a de la demande, plus le prix monte et inversement. Alors, que dire et que penser?

Une agence de notation, américaine de préférence, lance une rumeur de faillite d'un pays, une autre, toujours US, prétend à l'extension des risques et aussitôt, les boursicoteurs pris de panique mettent leurs papiers ou leurs lignes d'ordinateurs en vente, le marché s'écroule aussi sec. Les grosses boîtes amerloques achètent à petits prix ces reliefs de festins faisandés et dans quelques mois, les mêmes agences de notation diront que tout va bien et tous les boursicoteurs voudront racheter leurs anciens biens ce qui fera remonter les actions et remplira les poches des ricains. Bilan de l'opération, la monnaie unique européenne aura pris un grand coup dans la gueule et les amerloques nous auront volé des usines d'où ils vireront le personnel pour nous affaiblir un peu plus par le chômage. C'est ainsi que l'Amérique va se remettre de la crise qu'elle avait provoquée avec ses subprimes et nous enfoncer un peu plus dans la vase où nous mettent les libéraux européens qui ne veulent pas prendre les bonnes mesures.

Et Zorro, dans tout ça, il nous raconte qu'il va moraliser les agences de notation, les mettre au pas … mais il oublie qu'il est en France, dans un pays qui devient peu à peu sous-développé et que ce n'est pas de là qu'il va dicter la loi aux financiers US.

J'en entends certains d'ici me reprocher de critiquer. Mais que peut-il faire ? Que peuvent faire les gouvernants des pays européens ?

Une seule réponse s'impose à mon esprit :

-"Nationaliser les banques."

Puisque ce sont ces établissements qui prêtent aux états à un taux frisant l'usure, autant les nationaliser et se servir dans leurs caisses bien remplies par l'escroquerie de leurs petits clients. Quant aux bourses, puisqu'elles travaillent avec de l'argent fictif, autant les supprimer, ce qui éliminera un tas de sangsues intermédiaires inutiles et règlera le problème de la poignée de traders qui se gavent sans payer le moindre impôt.

Je m'explique, les actionnaires ne sont rien d'autre que des participants au capital des entreprises et tirent des bénéfices ou des déficits de celles-ci. Autant donc passer à la caisse directement comme le font les ouvriers sans pour cela devoir faire le transit par une institution inutile qui n'est là que pour permettre les jeux d'écritures et faire de l'argent à bon compte.

Seulement voilà, rase mottes est tout en gueule mais surtout pas en actes. Il veut mettre les autres au pas, mais son pas est si petit qu'il se fait enjamber.

Partager cet article
Repost0
16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 13:28

Blog15

Les déboires offerts gratuitement par FREE qui a racheté notre FAI Alice nous poussent à changer de fournisseur et à fuir les problèmes.

Depuis que la belle italienne s'est faite racheter par le gros Free, celui-ci prend un malin plaisir à causer des tracas à ses soupirants. Il les pousse de toutes ses forces à signer de nouvelles conditions générales d'utilisation plus désavantageuses. La hotline gratuite chez Alice devient payante, la résiliation toujours gratuite chez Alice peut coûter jusqu'à 95 euros, l'abonnement passe à 29,95 au lieu de 29,90 et, cerise sur le gâteau, on signe pour un an obligatoirement.

Nous avions demandé à bénéficier de l'offre télé lors de notre déménagement, mais c'était impossible de nous l'accorder il y a un an et demi. On comprend pourquoi aujourd'hui, puisque pour l'obtenir il est indispensable de passer sous les fourches caudines du gros FAI mangeur de clients.

Nous avons donc décidé de partir de chez cet arnaqueur pour migrer sous d'autres cieux qui ne seront pas forcément meilleurs, mais nous n'aurons pas le sentiment d'être pris pour des pigeons.

En attendant, pour parer à toute éventualité, nous mettons notre blog en pause mais rassurez-vous, tant que nous en aurons la possibilité, nous viendrons vous rendre quelques visites.

Amitiés à toutes et à tous.

 

Partager cet article
Repost0
12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 17:09

preparez-mouchoirs.gifConnaissez-vous le film de Bertrand Blier "Préparez vos mouchoirs" ?

Ce film a été tourné fin 1978, deux ans avant la fin du règne giscardien et l'avènement de la gauche au pouvoir en France.

Eh bien, aujourd'hui démarre le tournage d'un remake dont on ne connaît que quelques acteurs, le scénario et le titre : "Préparez la vaseline".

C'est en effet aujourd'hui que commencent les défilés de mode syndicaux et patronaux sous les ors du ministère du travail pour assister à la grand messe du sinistre Beurgh appelée pour l'occasion : concertation. Le ministère a bien précisé qu'il s'agissait de se concerter et non de négocier, pour le cas où un quelconque quidam syndical aurait l'intention de discuter les ordres du Roy.

Si l'on en croit le petit Larousse illustré, se concerter signifie s'entendre pour mener une action et à mon avis, avant de s'entendre, lorsque les points de vue sont aussi éloignés les uns des autres au sujet des retraites, il faut avant tout négocier.

Nous nous trouvons donc déjà en présence d'un début de magouille de la part de l'Etat qui annonce la couleur des conclusions du pseudo débat à venir, savoir : c'est le gouvernement qui appliquera ce que le mini Dieu a décidé quoiqu'il ressorte des discussions à venir. En d'autres termes, vous syndicats, n'êtes là que pour servir d'alibi et étayer la thèse annoncée le 2 mars à Laon à grands renforts de haussements d'épaules et de dodelinements de tête par le guide suprême du pays, je cite :

-"Nous allons organiser une large concertation, nous prendrons le temps qu'il faudra et la réforme des retraites devrait être boucles pour la mi septembre."

Je pense qu'à part les sourds, tout le monde a entendu ces mots que j'ai condensés en une seule phrase mais qui ont été prononcés par Son Impudence Nico premier.

Tout commence donc par des mensonges, comme d'habitude. Lors de sa compagne électorale, le candidat de la droite et du patronat n'a jamais abordé la réforme des retraites, mais comme son quinquennat ressemble au zoo de Vincennes avant les travaux de rénovation, il a besoin de redorer son blason et espère mettre de son côté les représentants syndicaux pour montrer au peuple qu'il a fait des choses grandioses pour le pays. Il s'est réveillé, au matin du 22 juin 2009 en se disant :

-"Et si j'organisais la réforme des retraites ???"

Partant de là, l'enchaînement mensonger se poursuit à vive allure. Tout d'abord, dire dans le même discours ou la même phrase que la concertation prendra le temps qu'il faut et limiter ce temps revêt une saveur de merde comme seul le roi est capable d'en lâcher. Et on continue, le summum de l'aberration est atteint lorsque le sinistre fion raconte que le projet de loi devrait être adopté en conseil de ministres début juillet. Tiens donc ! Comme par hasard ! Au moment des grands départs de l'été, cette période choisie pour sodomiser la France d'en bas car les esprits préoccupés par les vacances sont plus insouciants et se laissent mieux manipuler par les charognards de notre gouvernement.

Bon, finalement, inutile de finasser, de chercher des alibis, de se creuser le cerveau pour savoir comment vont se dérouler les négociations, la réforme des retraites se fera comme l'ont décidé les lèche culs du locataire élyséen, c'est-à-dire rapidement, sans tenir compte des avis syndicaux, sauf celui du MEDEF et au détriment des retraités.

En clair, vous aurez besoin d'un gros paquet de tubes de vaseline car ces messieurs vous préparent des poignées de sable voire de gravier … et ça va faire mal.

Partager cet article
Repost0
8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 17:28

traque.gifVous connaissez Ebay ? Oui, vous savez, le site Internet de vente aux enchères sur lequel on peut acheter et vendre à peu près n'importe quoi par petites annonces, enchères ou à prix fixe. Eh bien, la mémère Bachelot, ci-devant ministre de la santé (la sienne) et accessoirement pharmacienne au service des laboratoires de fabrication vient de se réveiller, elle a découvert ce site, ce qui lui a donné une idée de merde supplémentaire, comme elle seule est capable d'en avoir.

Voilà qu'après les millions de doses de vaccins inutiles et donc inutilisés dont nous a généreusement doté la dame aux pompes roses, voilà qu'après l'instauration de franchises médicales sur les boites, voilà qu'après l'augmentation du forfait hospitalier … elle envisage d'autoriser la vente des médicaments non remboursés sur Internet.

C'est vraiment une ignorante indéfinissable de la chose du Net. Elle a l'air aussi compétente en matière de surf sur la toile qu'en prévisions de pandémie grippale. Elle est aussi intelligente que les microbes de la grippe A H1N1, son cerveau doit être au moins aussi conséquent … quoi ?! Les microbes n'ont pas de cervelle ? Ah bon.

Bien, je ne suis pas ministre, je n'ai aucune notion de pharmacie, je n'appartiens pas à un organisme d'Etat et je n'ai aucune action chez les fabricants de médicaments, mais j'ai un tout petit peu de bon sens.

Imaginons que demain les médicaments non remboursés soient mis sur le marché Internet, que va-t-il se passer ?

-"Les prix vont peut-être baisser, mais qui va vendre ces remèdes et qui va pouvoir certifier leur authenticité ?"

On va trouver à peu près tout et n'importe quoi. Les petits malins qui vont se fournir directement chez les contrefacteurs d'Asie, ceux qui vont acheter en gros directement aux laboratoires, ceux qui vont revendre les boites que la sécu leur aura remboursé, tout ce petit monde va se retrouver sur la toile depuis les petites annonces jusqu'aux sites d'enchères et ceux qui achèteront les petites pilules qui soignent seront exposés à prendre des cachets de sel ou des suppositoires de savon.

Elle cherche quoi mémère ?

Certainement à faire un peu plus s'engraisser ses amis des laboratoires car en court-circuitant les pharmaciens, les prix vont forcément baisser ce qui, mécaniquement, augmentera la consommation. En plus, une expansion de l'usage des médicaments est à attendre car les risques de surdosages où de mauvaise médication vont forcément engendrer des passages chez les médecins avec prescriptions d'autres médicaments remboursés par la sécu et toute la filière santé va se trouver relancée, à commencer par les laboratoires. Et on reparlera du déficit abyssal de la Sécu.

On se demande comment un raisonnement aussi simpliste n'a pas germé dans le cerveau d'une ministre, à moins que son cerveau soit composé d'une simple bande magnétique qu'elle a du mal à rembobiner. Autre possibilité à envisager, que le cerveau de notre ministre de la sang thé soit une forme de caisse enregistreuse comme on en voit encore dans les petites épiceries de quartier.

Une chose est certaine, elle est rapide comme l'éclair, c'est le Flash Gordon du gouvernement. Le temps que s'étale le rideau de fumée des époux royaux, mis en place en haut lieu pour détourner l'attention du citoyen de base (celui qui est reconnu uniquement le temps d'un vote … et encore s'il vote UMP) et vlan ! Elle nous pond une liste exhaustive de près de 200 médicaments "inefficaces" qui ne seront plus remboursés ou le seront à 15%. C'est d'ailleurs curieux de constater que les médicaments considérés par la rosière comme inefficaces deviennent incontournable pour les laboratoires qui en font aussitôt la publicité à la télé. Prenez l'Efferalgan vitamine C: depuis qu'il n'est plus remboursé, les publicités télé vous indiquent qu'il n'y a pas mieux pour les rhumes, rhinites et autres états grippaux. Vous avez dit "on dérembourse pour cause d'effet insuffisant ???"

Finalement, quand on analyse bien le ministère de la guimauve rose, on s'aperçoit que ce qu'elle fait de mieux, c'est rôder dans les vestiaires des joueurs de rugby ou de hand ball, pour y humer l'odeur virile du musc qui émane des mâles en sueur.

Pour le reste, c'est comme bien des matches de foot ball : nul.

Partager cet article
Repost0
5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 22:59

menace.gifJusque dans le début des années soixante, chaque village de France, jusqu'au plus petit d'entre eux, avait parmi ses artisans un ou plusieurs charrons.

Ces personnes étaient là pour fabriquer ou réparer tout ce qui est amené à rouler, de la brouette à la charrette en passant par la calèche ou le tombereau. Bref, il s'occupait de tout ce qui nécessitait l'intervention du moteur à crottins, de l'homme aux bœufs et de l'âne au cheval.

Les véhicules ont changé de carburant, de forme et de matière pour les roues. Le bois a fait place au caoutchouc, à la tôle et au plastique et le charron a peu à peu disparu.

Disparu ???

Pas tout à fait.

Il nous est revenu en catimini, après avoir enlevé un "R" à son nom.

Est-ce ce manque d'R ? Le tout est que le nouveau Charon fait plus pour le métier que l'ancien charron n'en faisait pour le sien.

Celui là, prénommé Pierre, sévit dans les parages de l'Elysée, il est le conseiller en communication de Sa Majesté Nico premier, et quel conseiller ?

En 2008, chaudement imposé par la potiche italienne, il entre au service de Son Etroitesse premier se vengeant ainsi de la mise à l'écart dont il avait fait l'objet au temps de l'ex madame Martin. Depuis, il n'a de cesse de conseiller son supérieur anarchique au point qu'on se demande si ce n'est pas lui qui a soufflé le "casse toi pauvre con" ou le "vient, descends si tu es un homme".

Il nettoie les coins les plus immondes de la Sarkozye pour y décrocher de quoi faire plaindre le couple princier afin que la côte de popularité remonte coûte que coûte, quitte à organiser le foutoir pour y parvenir.

Et il ne recule devant rien le bougre, jusqu'à la menace sur les journalistes qui ne se plient pas à sa volonté tyrannique. Jusqu'à faire une déclaration de guerre aux journalistes à la suite des rumeurs concernant les déboires conjugaux du couple franco italien.

C'est devenu une règle d'or du royaume, les conseillers parlent au nom du pouvoir en place, comme si ce dernier était incapable de s'exprimer. Les frustrés de la politique qui entourent le chef décident de ce qu'il doit ou non réaliser et ne se contentent pas de le conseiller, ils lui dictent ou écrivent les chemins à suivre, dirigent tout ce qui peut de près ou de loin faire la réclame des inepties qu'ils imposent. Le Charon, lui, ne se contente pas de menacer, il veut imposer une nouvelle loi aux médias : la loi du silence. Fort de l'affaire des fuites qu'il a peut-être organisée et dont il accuse les milieux financiers d'avoir monté le complot, il hurle aux loups, mais c'est certainement parce qu'il est chargé des chasses à courre présidentielles qu'il se prend à chasser un gibier journalistique : il s'entraîne en quelques sortes.

Comme j'ai pu l'écrire pour le compositeur des discours répétitifs de Sa Majesté :

-"Mais qui c'est ce type qui se permet de donner des leçons, de prendre la parole pour les politiques qu'il est censé conseiller ou de proférer des menaces ?… S'il est élu, ce n'est pas dans les instances adéquates qui pourraient lui permettre de s'exprimer, il n'a donc pas plus que moi le droit de parler au nom du pays et encore moins celui de dicter sa volonté aux médias.

On nage de plus en plus dans le courant des idées rétrogrades menant à l'ancien régime et notre Roisident s'est entouré de courtisans auxquels il ne manque plus que la perruque poudrée pour "faire" plus Louis caisse.

La liberté d'expression n'a jamais autant été menacée et le reproche fait à certains pays où le journalisme ne peut être que d'Etat n'est en fait qu'un exemple suivi scrupuleusement par des conseillers se prenant pour des Mazarin ou des Richelieus en puissance.

Partager cet article
Repost0
1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 21:02

Au-dela.gifLes censeurs aujourd'hui ne sont pas dans les médias directement, c'est plus sournois, ils sont formés ou mieux encore déformés à l'école de la télévision et de la presse orientée. Ils sont modelés à la forme américaine où tout est caché, souterrain, fourbe, ils sont façonnés au politiquement correct, de plus en plus, le puritanisme du XIX e siècle revient en force. On ne peut plus rire de tout, tout est pris au premier degré, à croire que l'intelligence n'a pas dépassé l'école primaire et le pouvoir de réflexion s'est arrêté à la maternelle.

J'ai retiré mes deux derniers articles parce que l'incompréhension a conduit certaines personnes à franchir les limites du raisonnable.

Je comprends que les personnes touchées dans leur vie ou dans leur chair aient des réactions vives et emportées.

Je comprends tout à fait que le malheur empêche d'avoir assez de discernement pour différencier l'insulte et le pamphlet.

Je comprends  les personnes qui peuvent en vouloir à la terre entière du malheur qui les frappe mais je ne comprendrai jamais qu'ils déversent des paroles de haine parce qu'ils ne sont pas en accord avec les termes de l'article que j'ai écrit, et dont ils n'ont même pas saisi le sens.

Le malheur ne doit pas entraîner la haine, c'est ce que j'ai toujours prôné mais peut-être ai-je tort.

Hier encore, j'ai tenté de m'expliquer, en vain, sur la manière dont il était souhaitable d'interpréter mon billet, mais je me suis heurté à un mur d'incompréhension et de termes haineux. Certes, quelques personnes, dont certaines me connaissent, ont compris mon propos et même si quelques unes n'ont pas cautionné mes écrits, aucune n'a jeté autant de fiel que celles qui me découvraient à l'occasion de cet article.

Je profite d'ailleurs de cet écrit pour signifier à ceux qui, supporters inconditionnels du président (ce qui est leur droit le plus strict), se sont crus obligés de m'insulter, que leurs sarcasmes et leurs allusions au stalinisme ne me touchent pas le moins du monde, mais me confortent au contraire dans l'idée que leur bonheur serait de vivre dans une dictature du type Pinochet. Ceci, vous le comprendrez, m'encourage dans mon combat contre le libéralisme débridé, le fascisme et pour tout dire la gouvernance par un seul homme sous le couvert de démocratie.

Parce que j'ai utilisé un mot qualifiant un handicap pour désigner l'homme politique, un grand nombre de personnes a compris qu'il s'agissait de considérer ce handicap comme une insulte. Je vais donc poser le problème autrement, sous forme de question et ainsi agir comme on sait le faire dans certains milieux où l'on utilise la parabole, le symbole et la litote pour décrire ce qui est tabou.

-"Comment appelleriez-vous la personne qui ne saurait organiser et comprendre l'information transmise par son ouïe et se replierait sur elle-même au point de n'avoir aucune interaction sociale ?

Comment qualifieriez-vous ce chef qui reçoit un avertissement de son entourage à la suite de son peuple mais s'avère incapable de le comprendre et se replie sur ses certitudes au point de n'accepter aucune discussion?"

C'est très exactement ce que je reprochais au Président de la République et je n'avais trouvé qu'un qualificatif, celui qui a déclenché la guerre des mots et les menaces dont j'ai été l'objet et qui m'ont conduit à retirer mes articles.

Je suis profondément convaincu que tant qu'il y aura des personnes qui useront de ces armes pour faire passer la juste cause qu'ils défendent, leurs actions seront contre productives. On n'attire pas les mouches avec du vinaigre.

Vous vous sentez blessés ? A votre tour ne blessez pas les autres, la haine entraîne la haine, comme la peur entraîne la peur et l'incompréhension entraîne la rupture.

Je le redis ici, nous entrons dans l'ère dangereuse du politiquement correct, celle qui conduit à la pensée unique, à l'idée téléguidée, à la négation de l'ouverture d'esprit. Sous le couvert de progrès, on nous conduit peu à peu à penser et parler à l'unisson selon la voix de son maître.

Eh bien, non ! Je ne serai jamais de ceux là, jamais de ceux que l'on conditionne et que l'on veut obliger à passer sous les fourches caudines, je ne serai jamais le mouton qui suit docilement le berger jusqu'à l'abattoir. Je continuerai de faire entendre ma petite voix contre vents et marées pour être aux côtés de ceux qui souffrent de l'abandon de l'Etat, à l'exception, bien sûr, des censeurs.

Partager cet article
Repost0