

Je regrette vivement de devoir revenir sur la retraite des français futurs, mais l'actualité de mes cires (d'abeilles) Sar Co m'y contraint.
J'ai vu passer furtivement sur la une de mon FAI un titre qui m'a mis un grand coup de poing dans la gueule :
-"Sarkozy pose la question de la durée de cotisation".
J'ai cherché l'article et je suis finalement tombé en arrêt devant le amas de cochonneries, d'insanités et de pourritures que le nain a balancés dans le Nouvel Obs à paraître demain.
Les partenaires sociaux sont reçus aujourd'hui à l'Elysée et, conformément à ce que j'écrivais dans mon article "saint dicats, priez pour nous", les syndicats auront droit à la conclusion qu'ils doivent avoir de leurs concertations. Le nabot l'a décidé.
Il se dit déterminé à s'attaquer à la réforme des retraites à mi-2010 et affirme qu'il ne sera pas le président "qui laissera notre système de retraites aller à la faillite".
Deux mots pour préciser que d'après moi, il sera le président "fossoyeur du pouvoir d'achat des survivants retraités".
Quand on se vante d'avoir démoli les régimes spéciaux qui permettaient, tout en étant à l'équilibre, de faire gagner plus aux retraités, il faut s'attendre à tout de la part de cet incompétent irresponsable.
Maintenant, je publie l'intégralité de l'article recueilli sur mon FAI et je vous laisse juges.
Alors ministre du Travail, Brice Hortefeux avait relancé le débat sur les retraites. Nicolas Sarkozy reprend le thème à son compte : dans un entretien au Nouvel Observateur à paraître jeudi, le président de la République estime que la question de la durée de cotisation donnant droit à la retraite devra se poser en France.
Le chef de l'Etat se dit de nouveau déterminé à s'attaquer à la réforme des retraites à la mi-2010, affirmant qu'il ne sera pas le président "qui laissera notre système de retraite aller à la faillite". "La question de la durée de cotisation est clairement posée partout dans le monde ; elle ne peut pas ne pas l'être en France", déclare-t-il. "Il ne faut pas prendre les gens pour des sots. Ils ont compris que vivre plus vieux imposera de travailler plus longtemps", ajoute le président. Mais Nicolas Sarkozy annonce également qu'il ne veut pas occulter les points de désagrément : "Je ne vais pas fermer le débat avant qu'il ait commencé", déclare-t-il, affirmant qu'il ne fuira "ni le débat sur la pénibilité ni le débat sur l'âge de la retraite". Il dit son intention de discuter de tout cela "de manière très ouverte" avec les partenaires sociaux, qu'il devait recevoir mercredi après-midi à l'Elysée.
Régimes spéciaux
La Commission des comptes de la Sécurité sociale estime que le déficit de la branche vieillesse atteindra 7,7 milliards d'euros cette année. Le déficit global de la "Sécu" devrait doubler par rapport à l'an dernier à 20,1 milliards d'euros. Selon le gouvernement, le déficit de la Sécurité sociale pourrait atteindre 30 milliards en 2010, sous le double effet de la crise et du vieillissement de la population. En France, la durée de cotisation a été portée de 40 à 41 ans dans le privé sous le précédent quinquennat, une mesure qui prendra pleinement effet en 2012 et qui équivaut déjà de fait à un report de l'âge de la retraite. Peu après son arrivée à l'Elysée, en 2007, Nicolas Sarkozy a fait réformer les régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP, d'EDF et GDF, portant dans ces entreprises la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans, avec une perspective de 41 ans.
Le Premier ministre, François Fillon, a déclaré le 27 juin qu'il n'y avait pas "d'autre solution pour sauver nos régimes de retraite que de travailler plus longtemps" et qu'il "faudrait débattre de la question de l'âge légal de la retraite". L'âge légal de départ à la retraite en France est aujourd'hui fixé à 60 ans. Le Medef juge son relèvement inéluctable. L'Allemagne et les pays scandinaves ont franchi le pas. (mon commentaire : ON S'EN FOUT)

