Vous avez certainement remarqué que les fournitures scolaires sont dans les rayons des supermarchés depuis la mi-juin, c'est-à-dire avant que les écoliers ne prennent leurs grandes vacances. Comme je l'écrivais déjà l'année dernière, si les choses continuent ainsi, on aura les jouets de Noël le 14 juillet.
Tout ceci pour vous dire que les grandes surfaces sont très prévoyantes et préparent le futur en permanence. Alors, pourquoi pas nous ? Pourquoi ne préparerions-nous pas la rentrée avant les départs en vacances ? Pourquoi ne nous lancerions-nous pas dans une union sacrée de toute la classe ouvrière avec les paysans, les étudiants, les artisans, les commerçants, tout ce que le pays compte de lésés, de bafoués, d'opprimés et de laissés pour compte du sarkozysme ?
Nous aussi sommes capables de nous projeter vers l'avenir pour imposer notre volonté, la volonté des citoyens de rectifier les ignominies que nous prépare le minus et ses boys. Nous aussi pouvons forcer ce blocus anti-démocratique qui nous est imposé par cette caste de privilégiés au travers de la voix du maître à penser élu par une majorité de citoyens bernés par des paroles lénifiantes.
Devant l'inertie voire la mollesse des syndicats, nous avons décidé de signer la pétition qui leur est adressée et qui, à notre sens, devrait drainer des millions de français pour la rentrée.
C'est vrai que les syndicats se comportent plus en collaborateurs de l'Etat qu'en défenseurs de ceux qu'ils sont censés représenter. Voilà ce qui nous motive dans l'acquiescement de la pétition. Nous pensons plus à nos concitoyens qu'aux finances syndicales et à la notoriété personnelle de quelques dirigeants des centrales. Notre but, c'est de rassembler le plus grand nombre pour montrer la réprobation du peuple, mais pas seulement sur une journée inutile et vaine, non, jusqu'à l'abandon des projets du patronat relayés par un gouvernement complice sous le regard bienveillant de la majorité des organisations syndicales. A ce propos, il ne faut pas s'étonner que le nombre de syndiqués se réduise comme peau de chagrin d'année en année quand on voit le comportement des dirigeants syndicaux qui n'écoutent jamais leurs adhérents;
Voici donc cette pétition que vous êtes libres, bien sûr de signer ou non, mais que nous trouvons de nature à rassembler et surtout à donner un coup de semonce aux centrales syndicales.
Pour y accéder : cliquez sur l'image ci-dessous.