Bel exemple de liberté d'expression et de tolérance que vient de nous donner la plus souriante, la plus gaie, la plus expressive de nos sinistres gouvernementales. Je sais, que l'on commence le mot par "M" ou "S", il est totalement "hermaphrodite". On peut tout aussi bien dire un ou une ministre ou encore un ou une sinistre, quoiqu'il en soit, dans le cas présent, c'est du pareil au même et du même au pareil, les deux mots se confondent en un seul.
Une vrai blonde (excusez-moi chères lectrices dont les cheveux ont cette couleur), de celles qui montrent leur cicatrice quand on leur demande où elles ont été opérées, celles qui confondent une voiture et un chanteur. Pour agir comme elle l'a fait, il faut avoir une sacrée dose de sentiment de toute puissance et un courage à toute épreuve. Il faut se sentir investi d'un pouvoir surnaturel et d'une impunité totale. En résumé, il faut être complètement abruti, hors de toute vie en communauté et inconséquent pour faire licencier une vendeuse qui a eu le tort de parler un peu trop fort à son collègue de travail en tentant une plaisanterie que n'a pas goûté la blondasse dont il est question dans ce papier.
J'y viens. D'après quelques quotidiens sur la toile, la vacharde de Morano aurait fait lourder une vendeuse à laquelle elle aurait entendu dire "casser la gueule à Nadine Morano".
Les faits sont pourtant assez clairs : le garde du corps de la sinistre a un tel gabarit que la vendeuse explique à son collègue de travail que la seule façon de le mettre par terre est de casser la gueule à Nadine Morano. Cette dernière passe par là et entend l'ultime partie de la phrase. Aussitôt, imbue de sa personne et en crise d'autorité, elle est montée sur ses grands chevaux, a exigé des excuses et demandé le numéro de téléphone du directeur du magasin à la responsable de secteur en répétant "je veux des suites, je veux des suites !!!". Pour prouver qu'elle était supérieure à cette pauvre vendeuse, au lieu de se contenter d'accepter les excuses, elle a humilié son interlocutrice en lui expliquant qu'elle "n'avait rien à foutre" que celle-ci perde son emploi.
Bien sûr, avec le même courage qui caractérise les membres du gouvernement, Nadine Morano fournit une explication qui diffère de celle da la vendeuse. Ayant trouvé l'interpellation menaçante, insultante et blessante, elle a fait reconnaître la gravité des faits par Albane (prénom de la vendeuse) en présence de la directrice adjointe du "Printemps", les faits en sont restés là et elle n'a jamais eu de contact avec son employeur. Le licenciement reste à la seule appréciation de ce dernier.
Bon, je voudrais bien la croire, mais il faudrait admettre que la directrice adjointe du Printemps n'est pas considérée comme l'employeur et si tel est le cas, qu'elle n'a pas fait du zèle pour plaire à la blonde sinistre.
Il ne faut pas que j'en dise ou fasse trop, car la souriante sinistre de l'apprentissage a tendance à déposer des plaintes chaque fois que l'on met en cause sa petite personne. C'est qu'elle est coriace celle qui n'aime pas que les jeunes musulmans n'aient pas de travail, parlent le verlan et portent leur casquette à l'envers … sans compter qu'à ses yeux, ils n'aiment pas la France.
Quelle excellente cliente que cette sinistre ! Régulièrement, son intelligence débordante lui vaut la une des journaux et ses coups d'éclat lui permettent de montrer sa fatuité et de s'attirer la sympathie galopante du peuple.
Une vrai blonde, je vous dit …