Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 20:48

Vous connaissez certainement le mot anglais "low-cost", vous savez qu'il s'applique essentiellement au transport aérien ou ferroviaire, aux locations de voitures, voire à la grande distribution, mais vous ignorez certainement sa dernière application. C'est notre mètre à talonnettes qui est à l'origine de sa déclinaison pour l'agriculture.

Personne n'a oublié, j'en suis certain, la fameuse histoire du plombier polonais qui devait venir réparer nos canalisations pour permettre à son employeur d'engranger plus de bénéfices car à facture égale, l'ouvrier pouvait être moins payé grâce à la directive Bolkestein.

Cette directive avait été amendée et votée par les députés européens de droite, mais jamais transposée dans notre législation. Ainsi, jusqu'à présent, aucun travailleur européen étranger à la France n'était venu se faire exploiter par des patrons ripoux de notre pays, mais c'est terminé, la porte va s'ouvrir, certes en catimini, mais en grand, très grand, la porte va béer.

Notre inventeur d'anciennes nouveautés vient, sur les indications de son conseiller agricole Malvezin (traduisez mauvais voisin), de donner une feuille de route au sinistre Bruno Le Maire pour qu'il suggère aux agriculteurs de les aider à créer à l'étranger des structures d'intérim pour faire venir des travailleurs. Ainsi, le problème de la main d'œuvre trop chère serait réglé, mais pas celui du chômage en France.

Une fois encore, pour satisfaire le syndicat marron des agriculteurs, qui prêche pour sa paroisse, Naboléon ne recule devant aucun sacrifice, si ce n'est celui de ses travailleurs dont manifestement il n'a rien à cirer. Il nous crée le travailleur low-cost, celui que l'on va chercher dans les pays de l'est où n'existe pas de SMIC ni de durée légale du travail de manière à les payer un minimum et les faire bosser un maximum. Pour bien enfoncer le clou, le sinistre de l'agriculture a rencontré à plusieurs reprises et dans plusieurs départements des représentants de la FNSEA, le syndicat de soutien à Sarko, il leur a expliqué comment "faire baisser les coûts de production en réduisant celui de la main d'œuvre".

Ce système est déjà en vigueur dans certains pays européens comme l'Allemagne, à titre d'essai probablement, et les dégâts sont impressionnants. La filière porcine par exemple n'utilise pratiquement plus que des ouvriers polonais, roumains ou bulgares.

Voilà donc comment, lorsqu'on ne peut pas délocaliser les champs, les animaux, les serres ou le soleil, on délocalise la main d'œuvre. Ainsi, le coût est de 7 euros de l'heure pour les industriels de l'abattage allemand au lieu de 15 avec un ouvrier autochtone.

Quand on sait que l'heure en France revient à 20 euros, on comprend pourquoi le nabot veut importer la main d'œuvre des pays de l'est. Ce système permet de baisser le coût au kilo de 5 centimes.

En conséquence, s'il est vrai que le prix de la viande baisse de 5 centimes le kilo, on est en droit de se poser des questions sur la hausse potentielle du bénéfice des patrons et surtout sur la hausse future et indubitable du chômage dans l'agriculture.

Une fois de plus, on voit bien comment l'incompétence, l'inconséquence et le dédain de l'ouvrier amène notre petit, très petit Président à pousser les salaires des ouvriers vers le bas.

Comment avoir un seul instant l'idée qu'un pareil personnage pourrait revenir au pouvoir en 2012 ?

Non ! Il faut le zapper à chaque occasion et dès la prochaine élection.

Vous voyez, Noël approche, le sapin qui fait partie de l'agriculture va trôner dans nos foyers. Je vous conseille vivement de suspendre, comme moi, une photo de Sarko au sommet de l'arbre, ça vous fera des économies car vous êtes certains qu'il vous mettra les boules.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 21:31

                      
Je sais que je vais choquer certains d'entre vous, mais, comme disent mes chats, quand j'ai une puce, je dois me gratter coûte que coûte.

Le 11 novembre est une date que je ne peux pas oublier, que je n'ai pas le droit d'oublier, tout particulièrement celui de cette année.

Ne vous y trompez pas, ce n'est pas parce que les festivités ont été plus "grandioses" que les autres années, ce n'est pas non plus parce que le dernier "poilu" de 14/18 a été remplacé, au pied levé, par Angéla Merkel la blanche neige européenne, c'est particulièrement pour l'hommage rendu par notre saigneur et mètre au tigre, père la victoire, Georges Clemenceau.

Fallait-il rendre un hommage à ce vendéen qui ne déparerait pas aujourd'hui dans le gouvernement de godillots. Parti de l'extrême gauche dont il est le chef de file en 1876, il atterrira on ne sait trop où vers la droite lors de la guerre de 14 après être passé par la case "destruction populaire" en 1906 et 1907. En effet, il a ordonné un nombre impressionnant d'arrestations de mineurs grévistes à la suite de leur révolte après la catastrophe de Courrières près de Lens en 1906 et provoque deux morts en faisant tirer par l'armée sur les vignerons manifestants à Narbonne en 1907 lors de la "révolte des gueux" conduite par Marcellin Albert.

Pour la guerre de 14 / 18, il mate irrémédiablement révolte, mutinerie ou grève dans les usines en 1917 et "pousse à la guerre" en pourchassant les défaitistes et les pacifistes.

Enfin, l'armistice, de "père la victoire", il a été traité de "perd la victoire" car ses exigences tellement lourdes se heurtent aux Etats-Unis et au Royaume Uni qui l'obligent à un compromis tel qu'on retrouvera l'Allemagne face à nous en 39 tant le traité de Versailles comportait d'erreurs.

Alors, il a rendu hommage à qui a-t-il rendu hommage notre rase mottes ? Au gauchiste? Au persécuteur ? A l'assassin de manifestants ? Au bricoleur du traité ?

C'est quand même Foch et Joffre qui ont mené l'armée à la victoire, mais ceux là, il les oublie, peut-être parce que leurs statues sont un peu trop éloignées de l'Elysée et il était difficile de faire déplacer la presse jusqu'à Rivesaltes et à l'arc de triomphe dans la même journée.

Résumons cette journée du 11 novembre qui, aux dires des médias et de Naboléon, restera dans l'histoire.

Après un battage sans précédent et le rassemblement de dizaine de journalistes, on a pu voir le ratage de la ranimation de la flamme par le duo d'enfer Angéla Nico. Et notre petit homme a expliqué en interview que c'était pratiquement plus fort que l'image de Kohl et Mitterrand main dans la main.

A noter au passage, toujours le même enthousiasme courageux de notre chef qui a attendu la disparition du dernier poilu pour le cocufier. C'est beau comme de la poésie hugolienne.

Personnellement, je ne retiendrai de ce jour que deux choses qui me paraissent d'une importance primordiale :

- l'hommage à un homme qui a oppressé des ouvriers et des vignerons au bord de l'asphyxie financière.

- le jour de l'anniversaire de mon épouse Béa.

Finalement, c'est quand même ce dernier point qui me tient le plus à cœur (sans mauvais jeu de mot) car j'ai bien failli, malgré moi, lui faire un cadeau empoisonné avec mon problème de santé.

Alors, oui, je suis certain de ne pas oublier le 11 novembre, et surtout celui de 2009.

                                            

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 19:35

Le mur, le mur, il n'y a plus que cela, ma parole, ils sont mûrs!

Certes, je ne juge pas du bien fondé ou non de la chute du mur quoique j'aie quand même mon idée sur la question, simplement, je trouve que dans notre pays on en fait beaucoup pour un anniversaire qui, somme toute, ne nous concerne que de loin.

On célèbre la chute du communisme à cette occasion et je ne comprends pas trop pourquoi. Mis à part les abus des dirigeants dont on devrait célébrer la disparition, la philosophie du communisme ne nous aurait pas conduit au carnage financier que nous avons connu cette année, à condition, bien sûr qu'elle soit appliquée en tant que telle et pas au profit d'une caste ou d'une poignée d'individus peu recommandables.

Quoique l'on puisse en dire, les allemands de l'est étaient certes malheureux par rapport à ceux de l'ouest, mais ils mangeaient à leur faim ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

Soit, c'est un problème purement allemand et je me garderai bien de faire une quelconque morale, je me contente de constatations. Dans ces constatations, il y a la fête organisée pour le vingtième anniversaire à laquelle assistait notamment notre nain de jardin préféré.

Mais que faisait-il dans ce monde de festivités à regarder les dominos chuter en cascade ?

Vous me direz que sa présence n'était pas indispensable en France où, par ailleurs, était organisée une fête à la gloire du capitalisme triomphant, celui là même qui a plongé le monde entier dans une indescriptible merde financière et surtout sociale. Ce capitalisme libéral qui ne profite qu'à une poignée d'êtres humains dont le jeu principal est d'écraser la majorité de la population du globe au nom de leurs seuls portefeuilles.

Je disais donc que sa présence aux côtés de la Blanche Neige teutonne n'était pas plus importante que celle du roi du Tonga, du prince du Bhoutan ou du Président des USA qui a envoyé sa ministre des affaires étrangères. Une affaire d'intelligence, mais certaines personnes n'ont pas besoin de se montrer pour prouver qu'elles existent, d'autres saisissent toutes les occasions de parader. En plus, Weißer Schnee (Blanche Neige en allemand) le place systématiquement à sa droite pour lui donner l'importance, ou le rôle de Simplet, ainsi, elle peut l'embobiner chaque fois qu'elle en a besoin. Elle a compris qu'il fallait flatter son ego pour en tirer la quintessence.

Il a donc assisté à ces fêtes au titre de Président de la République française, mais il a omis, au passage, lui, le nobliau, qu'il était également prince. Il l'a oublié ou volontairement occulté eu égard au courage habituel qu'il démontre dans les occasions difficiles quand il est entouré d'une armée de flics et de gorilles. Il a dédaigné, lui si prompt à honorer les morts militaires de sa présence, la catastrophe survenue dans le pays dont il est le co-prince.

N'aurait-il pas dû se rendre en Andorre pour honorer de sa présence les morts et les blessés retirés des décombres occasionnés par l'effondrement d'un pont en construction ?

Entre une présence utile sur la catastrophe et une présence honoraire à Berlin, il n'a même pas réfléchi, d'ailleurs le peut-il ?

Alors qu'il est en quelques sortes constitutionnellement le co-chef de l'Etat de cette principauté, comment peut-il montrer autant de dédain pour des travailleurs qui laissent leur vie au nom d'un progrès pour aller faire le charmant aux côtés de la chancelière qui, entre nous, n'a invité les "grands" du monde que pour "faire la foule" des approbateurs de sa sauterie réunificatrice. Il a été là pour faire "banquette" comme les vieilles mères dans les bals populaires où elles venaient surveiller leurs filles, et par-dessus le marché, il n'a pas eu une meilleure météo qu'au Pas de la Case.

Jusqu'à maintenant, je croyais que nous étions dirigés par un représentant de commerce (mauvais vendeur d'ailleurs), eh bien je crois aujourd'hui qu'il s'agit d'un figurant.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 17:26

Bonjour, je suis heureux de vous retrouver après ces quatre jours de doutes.

Tout d'abord, et avant de le faire individuellement, je vous remercie du fond du cœur (enfin, c'est une façon de parler) pour tous vos "com." qui m'ont vraiment touché.

Un merci tout particulier à Pat 59 qui a aidé Béa pour vous informer que je risquais de ne plus mettre d'articles pendant un certain temps qui, aux dires du SAMU, pouvait s'avérer long.

Finalement, la médecine était plus pessimiste que moi. Voici donc quel était mon mal.

J'ai fait un infarctus en 2003 et c'est ce qui, cette fois, a affolé tout le monde moi compris.

A la suite de 40 ans de rugby et de nos travaux titanesques d'un an dans notre maison, j'ai quelques problèmes de vertèbres qui ont provoqué de vives douleurs intercostales au niveau de la poitrine. Parallèlement, à force de m'immiscer dans son esprit tordu, j'ai contracté une "sarkozyte" (malaise vagal).

Les deux symptômes réunis ont conduit le SAMU et les pompiers à me diriger sur les urgences. C'est ainsi que je me suis retrouvé  perforé de toutes part et enrubanné de fils tel un scoubidou sur un lit du service de soins intensifs. Une kyrielle de prises de sang, de passages dans des appareils aux bruits étranges et d'enregistrements graphiques plus tard, il a été décidé que je ne refaisais pas un infarctus ni une péricardite et que mes ressorts de 2003 étaient toujours en fonction. Donc, le cardiologue qui a diagnostiqué les vrais problèmes m'a autorisé à retourner chez nous et m'a ordonné du repos. Entre nous, il n'avait pas besoin de préciser, car depuis ma sortie d'hier, je n'ai pas beaucoup d'énergie, les nuits sans sommeil, les injections de dilatateurs artériels et autres fluidifiants m'ont carrément coupé les jambes.

Me voilà donc de retour, un peu fourbu, mais pas assez pour passer sous silence l'ensemble des inepties de notre cher (très cher) Roisident et de sa cour et les invraisemblables bévues de son opposition. Je reprendrai donc, dès que mon ressort sera au top, mes diatribes et mes griffures, pour vous donner mon analyse des situations cocasses, dramatiques ou farfelues dans lesquelles nous mettent tous ces gens  (aussi bien les gens bêtes que les gens bons … je sais, c'est vieux, mais il faut me réhabituer).

Ce sera tout pour aujourd'hui, mais je reviens bientôt.

Encore mille mercis à tous les aminautes connus et inconnus qui m'ont prouvé qu'on pouvait compter parfois plus sur Internet que sur certains proches.

Je vous embrasse à tous.
Lucien

PS : Vous n'êtes pas obligés de me chambrer sur la "sarkozyte" comme l'ont fait mon fils et Pat59, mais si vous le faites … ça me fera bien rigoler.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 00:41

Le langage du gnome fait des émules. Le néo sinistre du travail Xavier Dard Cosse utilise de plus en plus les mêmes expressions et les mêmes mots que son vénéré mètre.

C'est qu'il en prend des airs de chef, des accents de fermeté, le Xavier. Après avoir foutu un indescriptible merdier à l'éducation nationale, le voilà qui se met en route pour maculer les instances du travail de sa boue fétide.

"Je veux !" Voilà son nouveau leitmotiv, comme son directeur de con science (ou inversement), il décide, et après ?

Il "veut" un texte de loi sur la parité dans les entreprises de plus de 300 salariés dans le premier semestre 2010. Et si les syndicats avaient par hasard l'intention de discuter de la chose, il n'en a rien à foutre, il a décidé, point.

Vous imaginez donc que dans les entreprises, on aurait moitié-moitié ? Vous pensiez mesdames que vous seriez soignées par une moitié d'hommes dans les cliniques ? Et vous, messieurs, vous étiez déjà persuadés que vous tiendriez la pelle pendant que votre collègue féminine de travail utiliserait le marteau piqueur ? Eh bien, vous rêvez.

La parité pour lui, ce n'est pas l'égalité mais l'équité de sorte que les sexes soient répartis à due proportion de leur représentation dans l'entreprise au prétexte que l'on ne peut exiger le même chiffre du BTP et des entreprises de cosmétiques. En clair, pour lui, il existe toujours une différence, mais il peut s'en arranger.

En guise de parité, il commence déjà à prévoir des calculs savants pour ne pas défavoriser certains des amis du maître par rapport à d'autres. Il compte pour cela mettre en place un système de bonus (pas le Bonnux de la pub) malus. Voyez plutôt ce qu'il déclare :

-"Je souhaite aboutir à un système de transparence (pour vérifier s'il s'agit d'une femme ou d'un homme probablement). Ecarts de salaires, formation, promotions : j'envisage une publication obligatoire des résultats, y compris des points noirs (cela s'appelle des comédons). Au-delà, si l'évolution est positive, l'entreprise pourra recevoir une aide à la formation ou à l'amélioration des postes de travail des femmes. Si elle est négative, je soumettrai aux partenaires sociaux l'idée d'une pénalité assise sur la masse salariale affectée d'office à des actions favorisant l'égalité entre hommes et femmes."

La pénalité dont il s'agit serait calquée sur le 1% applicable à compter du 1er janvier 2010 pour non emploi de seniors.

Difficile d'interpréter la tirade. "Evolution positive" veut dire plus de femmes ou plus d'hommes selon le cas, mais alors, pourquoi aider à la formation ou à l'amélioration des postes de travail des femmes uniquement?

A contrario, en cas d'évolution négative,  pénalité sur la masse salariale (donc, diminution des salaires) pour mener des actions en faveur de l'égalité hommes femmes. En clair, ce sont les ouvriers qui vont payer pour que le patron applique l'égalité.

Il parait qu'un rapport de l'IGAS indique que la rémunération brute totale moyenne des femmes est inférieure de 27% à celle des hommes. C'est très bien de le faire ressortir, mais ce serait mieux, beaucoup mieux de détailler par qualifications et on verrait apparaître des disparités encore plus criantes comme les caissières de la grande distribution et autres exploités de Mac merde.

Ca ne fait rien, Xavier veut des sanctions financières (que les employés paieront à la sortie).

Et puis, il entre dans le cafouillage complet plutôt que 40% à leur tête il prône une représentation des femmes proportionnelle à la structure de l'entreprise dans les instances de direction comme dans les organes de  représentation du personnel.

J'aimerais rappeler à ce monsieur que la représentation féminine à la tête de son parti, dans chacune des chambres et dans le gouvernement dont il est membre, la parité est loin d'être acquise, et je ne parle pas des autres strates de la sphère politique.

Donnez l'exemple, vous verrez quelle est la difficulté à assurer la parité, et si vous souhaitez pénaliser les entreprises, c'est avec joie que nous vous soutiendrons à conditions que vous pénalisiez les responsables et non la personne morale qui revient à handicaper les salariés.

Je me suis permis de prendre connaissance de la composition de votre cabinet et j'y ai trouvé 23 membres dont 7 femmes parmi lesquelles 6 tiennent des postes subalternes. (Je n'ai pas cherché les agents d'entretien et les techniciennes de surface).

Alors, vos leçons, vos désirs, vos conseils et vos injonctions, vous savez où vous pouvez les mettre ?…

Dans … la pile des conneries que fait en permanence votre gouvernement.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 21:13

On peut être grand, fort et creux à la fois. Si, si, creux j'ai bien dit, creux de la boîte crânienne, avec un cerveau beaucoup plus petit que la place qui est censée lui être réservée. Vous savez, le truc qui fait floc floc chaque fois que l'intéressé tourne ou penche la tête.

Au hasard de mes lectures, j'ai découvert une biographie de notre dernier dépité UMP élu à Poissy, le grand, le fort, l'unique, le champion toutes catégories de judo : DD. Pas celui de la Française des Jeux, celui qui porte mal son nom : Douillet.

Et le "canard enchaîné" du jour de reprendre une magnifique phrase contenue dans ces mémoires pompeusement baptisées "L'Ame du conquerrant" :

-"Tous les hommes sont misogynes sauf les tapettes".

Une fois de plus, je me suis référé au petit Larousse illustré (c'est fou ce qu'on peut trouver dans ce dico) et voici ce que j'en ai retiré en rapport avec la phrase du champion :

-"Tapette : 1. Petit objet servant à battre les tapis (je précise tatami en japonais) – 2. Piège à souris (tous les sportifs connaissent) qui assomme l'animal par la détente d'un ressort (ça, c'est la spécialité des judokas) – 3. Vulgairement, homosexuel (c'est plus soft et plus sportif que pédé mais c'est pareil)".

La finesse à l'état pur, la délicatesse faite homme, l'art de la rhétorique fantastique, voilà ce qu'inspire cette phrase qui serait fortement appréciée par les adeptes du scrabble pour l'utilisation du "y".

Il enfonce le clou, le diable, avec sa vision de la place de la femme dans la société :

-"Il a de l'admiration pour les femmes qui vouent leurs vies aux leurs. Pour lui, c'est la mère qui par instinct ou génétiquement est destinée à élever les enfants, d'où cette conclusion on ne peut plus poétique : une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n'est pas quelque chose de naturel, de valorisant".

Il est donc misogyne, macho, et, cerise sur le gâteau, homophobe. A croire qu'il n'a été élu que par des hommes, c'est peut-être ce qui explique le fort taux d'abstentions lors de son élection.

Un dépité UMP de plus qui va "défendre" les citoyens de Poissy et surtout voter des lois qui iront certainement à l'encontre de la nature qu'il dévoile dans son œuvre littéraire.

Au fond, puisque génétiquement la femme doit faire et élever les enfants, il devrait pousser sa pensée jusqu'au bout et leur interdire le travail hors du domicile et tant qu'à faire, les obliger à rester chez elles et pourquoi pas aussi à sortir voilées ? Merde, je n'aurais pas dû le dire, ça existe déjà, allez, je le retire.

Moi, je ne suis qu'un ancien petit sportif, sans médaille olympique, mais je me considère comme un homme qui n'a rien d'homosexuel et surtout qui a toujours aimé et avant tout défendu les femmes contre la misogynie. Aux yeux de l'idole des médias, je dois être inclassable, homme, ni misogyne, ni tapette, il devrait m'élever une statue et nous sommes des dizaines de milliers dans mon cas, fiers d'être ainsi et conscients que nous ne serons jamais députés UMP.

De toute manière, cela ne me dérange pas, je hais les compromissions.

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 23:29

URGENT !!!!!

La dernière trouvaille de Brice de Clermont Ferrand vient de tomber sur les téléscripteurs (pardon les ordinateurs, je retardais) de toutes les rédactions et va faire la une de tous les médias demain, je suis prêt à le parier.

Le triste sire auvergnat, plaisantin des beurs de l'UMP, ami intime du saigneur, promeneurs en quad de Gilbert Montagné, le ministre sinistre de la police et de la répression vient de nous sortir la bulle du vingt et unième siècle :

- Instauration d'un couvre feu pour les délinquants de moins de 13 ans.

Vous ne rêvez pas, vous avez bien lu.

Il a trouvé cette géniale idée justement devant les élus de la majorité présidentielle, traduisez, les fascistes de service, les nostalgiques des ratonnades et de l'esclavage.

Je vous livre mes premières impressions, celles d'un citoyen qui réfléchit un peu plus loin que le poste de télévision et les déclarations opportunistes d'un sinistre individu qui usurpe les fonctions de ministre.

Tout d'abord, j'ai l'impression de revenir en 1940, à l'époque où les allemands et leurs amis collabos imposaient le couvre feu jusque dans les villages de peur que les soldats ne soient assassinés. Il faut dire que, parti comme nous le sommes, nous arriverons peu à peu ce retour en arrière à force de restrictions de libertés. C'est d'ailleurs par ce biais que s'installe la dictature, en tout cas, c'est ainsi qu'est arrivé Adolf au pouvoir avec son ami Goebbels.

Ensuite, il faut souhaiter bonne chance à la fois à tous les gamins et aux flics car il sera difficile de déterminer l'âge des enfants, de savoir s'il s'agit de délinquants et le tout en passant pendant une ronde, même au ralenti.

Notre sinistre bougnat pense que cette mesure a "le mérite de la simplicité, de la lisibilité et de l'efficacité" … fermez le ban …

Décidément, notre gouvernement organise des démonstrations éclatantes de son incurie et de son incommensurable incapacité de prévention, par contre, il ne néglige jamais d'appuyer verbalement sur le volet répressif, surtout à l'approche d'élections qui risquent de lui échapper.

Bon, compte tenu qu'il va être extrêmement difficile de trier le bon grain de l'ivraie, les mineurs des majeurs, les délinquants des autres, les moins de 13 ans des plus de 13 ans, je suggère à Brice de prévoir dans son projet un système qui a fait ses preuves largement et depuis près de 70 ans :

Coudre sur les vêtements des enfants délinquants de moins de 13 ans : une grosse étoile jaune.

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 18:33

Comme chaque année, Transparency International publie son rapport sur la corruption. Le classement mondial, établi par cet organisme sur une compilation de 13 sondages et enquêtes différents impliquant des experts non résidents, porte sur 180 pays dans le monde.

La France, cet état dirigé par une poignée d'initiés incompétents qui donnent des leçons au reste du monde, ce pays dont le président ne souhaite que la transparence (c'est lui qui le dit) a l'honneur de partager avec le Chili et l'Uruguay, juste derrière la Barbade, la 23ème place avec un score édifiant de 6,9 sur 10. Pour mieux fixer les idées en réduisant l'échelle, notre pays occupe une peu honorable 12ème place européenne loin derrière la Suède et le Danemark (premiers mondiaux avec 9,3 / 10).

Bien sûr, vous trouverez toujours quelqu'un des sphères gouvernementales, un cousin à Lefèvre ou un oncle à Woerth pour vous expliquer que l'Italie est 55ème ou la Grèce 57ème, mais là n'est pas le propos, d'autant que l'un et l'autre de ces pays sont dirigés par la droite et concernant l'Italie, quelle droite !

Le rapport de cet organisme signale en outre que "la France doit réaliser de gros progrès en matière d'intégrité dans les relations entre les fonctionnaires de l'état, les politiciens et les hommes d'affaires".

Selon les auteurs du rapport sur la France, les méthodes de corruption se sont déplacées des pots-de-vin qui avaient lieu dans les années 90 vers le trafic d'influences et le lobbying, et de prendre comme exemple les vacances du nain sur le yacht de Bolloré.

Quand on pense que les représentants des lobbys ont portes ouvertes dans les couloirs de nos assemblées et exercent leurs trafics d'influences au grand jour, répondant même aux interviews des journalistes lors d'émissions sur leurs activités, on ne peut qu'être écoeuré des procédés tolérés voire encouragés par nos élus. Ce n'est pas le nouveau règlement du Sénat qui interdit certaines zones aux lobbyistes qui va changer quoi que ce soit, car ces derniers continueront d'intervenir dans les autres parties du palais du Luxembourg.

Comment s'étonner que des lois chargées d'avantager des grands groupes comme Monsanto soient carrément dictées par les représentants de ces sociétés ?

Transparency note au passage que les délits économiques et financiers "connus sous le nom de délits en col blanc" ont augmenté de 22% après 2006 (c'est pur hasard et il serait mal de penser que Naboléon et son équipe y sont pour quelque chose).

Beaucoup plus grave est cette analyse faite par la magistrate vice-présidente de la 15ème chambre de Nanterre :

-"La plupart des réformes de procédure pénale a été dictée par la volonté des élites de se protéger des juges. Par exemple, l'obligation faite au juge d'instruction, depuis le 1er juillet 2007, de rédiger un énoncé de mission avant de commettre un expert financier est une nouvelle source de ralentissements potentiels de la procédure. La suppression du juge d'instruction, l'opposition du secret défense ou la dépénalisation du droit des affaires (rapport Coulon) font également partie de l'entrave aux enquêtes dans les sphères proches du pouvoir économique et politique."

Déjà, le procureur de la République, qui dépend du pouvoir en place, détient le monopole de l'engagement des poursuites pour les délits commis hors de l'union européenne. Ce fait est déploré par l'OCDE, mais, en apparence, l'Etat s'en fout royalement et il est prêt à appliquer la même chose à l'intérieur du pays.

Voilà comment le Nain à talonnettes et ses conseillers spéciaux nous parlent de transparence, nous vantent l'honnêteté et la probité et se vautrent dans les arcanes d'un système qu'ils font tout pour conserver et améliorer à leur profit.

Certains me rétorqueront que c'était la même chose avec la gauche, certes, mais pour l'instant, ce n'est pas la gauche qui est censée gouverner … ce n'est pas la droite non plus puisqu'elle est à la remorque des lobbys et se remplit les poches pendant que le peuple se fait expulser des logements et crève parfois de faim.

France, tes gouvernants actuels sont en passe de te transformer en république d'opérette et jettent tes richesses en pâture à des groupes privés qu'ils retrouveront une fois partis du pouvoir.

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 23:17

Pour bien fixer les idées, il est nécessaire de faire appel au petit Larousse illustré. Ne pas confondre avec le petit Larbin inutile qui ne parle pas le même langage.

Définitions :

- NATION : Grande communauté humaine, le plus souvent installée sur le même territoire et qui possède une unité historique, linguistique, culturelle, économique plus ou moins forte.

- NATIONALE : Qui appartient à une Nation.

Déjà, on voit tout de suite le côté réducteur.

L'unité historique, c'est certainement la chose qui est la moins applicable à la France qui s'est peu à peu fabriquée au fil des siècles à partir de morceaux de territoires qui ont fait la géographie que nous connaissons aujourd'hui et qui avaient déjà une histoire propre (ou sale), ça craint un peu.

L'unité linguistique, je vous renvoie aux langues régionales qui existent, perdurent et se développent même dans certaines parties du territoire comme l'Alsace, la Corse, la Catalogne, le Pays Basque, la Bretagne et je ne parle pas des DOM TOM. Sans compter les langues plus anciennes OC et OIL. De plus, certains anciens qui ont œuvré pour la France tant dans le travail que dans la défense, ont encore des difficultés d'élocution pour la langue française qui s'avère compliquée pour leur intellect, ce qui n'en fait pas pour autant des exclus de la Nation.

L'unité culturelle, parlons-en, elle est un mélange de bribes de culture apportées par les envahisseurs, les voyageurs, les pèlerins et maintenant les moyens de communication toujours plus sophistiqués et rapides. La culture, c'est le volet de toute communauté qui évolue le plus. C'est lui qui voit s'étoffer ou se réduire le patrimoine tant architectural que spirituel.

L'unité économique quant à elle, se passe de commentaires. Il suffit de comparer les ressources au long des siècles et dans les régions du pays pour se rendre compte de la disparité et des évolutions de l'économie.

Autre définition :

- IDENTITE : La partie de définition qui se rapporte le mieux à la Nation est la suivante :

Identité sociale : conviction d'un individu d'appartenir à un groupe social reposant sur le sentiment d'une communauté géographique, linguistique, culturelle et entraînant certains comportements spécifiques.

Rien n'est plus abstrait que la conviction et le sentiment de communauté. Par contre, encourager la communauté s'appelle exacerber le communautarisme, ce qui conduit à favoriser la xénophobie, le racisme et l'antisémitisme. Pour le reste de la définition, je vous renvoie au mot Nation.

Ces définitions exposées et décortiquées, on voit très nettement que parler aujourd'hui d'identité nationale n'est en fait qu'aligner deux mots qui ne veulent rien dire sauf si, et c'est là que le bât blesse, on veut se servir de la résonance de ces termes dans le double but d'apeurer le citoyen et de récupérer de l'électorat tourné vers le nazisme.

La mode est lancée depuis ce matin, toute la presse s'en fait l'écho, le site mis en ligne par le ministère des reconduites sur l'identité nationale est ouvert et vous pouvez y débattre.

Le Roy et sa cour ont décidé de "lancer" un grand débat sur deux mots qui ne veulent rien dire à mes yeux, mais si je gratte un peu le vernis, je pense pouvoir vous traduire la pensée passionnée des nouveaux fascistes qui nous gouvernent.

La réalité de leur propos est plus sordide que tous les crimes contre l'humanité car elle n'avoue pas ce qu'elle veut faire passer dans l'opinion. Le véritable but de cette affaire est de fustiger les noirs et les arabes en instillant dans l'esprit des français (qui sont déjà 60% à approuver) un sentiment de haine lié au fait qu'ils n'ont pas la même façon de vivre que les "français". Ca fera plaisir aux électeurs du FN et aux faibles d'esprit et ça ramènera des voix aux prochaines érections.

N'oublions pas que la télé nous montre toujours les exactions de ceux dont le prénom ne figure pas sur notre calendrier, comme s'il n'y avait qu'eux pour commettre des infractions. N'oublions pas non plus que l'on entretien la haine latente en nous ressortant régulièrement les sifflets sur la marseillaise au stade de France et que l'on nous montre seulement une partie des bagarres entre supporters de foot suivies d'interviews de beurs. Tiens, comme par hasard, tout cela se passe dans le sport le plus médiatisé du pays, celui qui est suivi par le plus grand nombre, une coïncidence me direz-vous.

Bien, je suis allé sur le fameux site voir ce qui était proposé. J'aurais dû m'en douter, sur un site de merde, il ne peut y avoir que de la merde. En vrac, voici quelques exemples des suggestions que l'on y trouve :

-"Quels sont les éléments de l'identité nationale ?… nos églises et nos cathédrales ? Notre langue ?

Quels sont les symboles de l'identité nationale ? Le drapeau bleu blanc rouge ? La Marseillaise ?

Plus fort : Faut-il imposer un niveau minimal de pratique de la langue française pour accéder à notre communauté nationale ?

Et la meilleure pour la fin:

Comment se manifeste la fierté d'être français ?" Là, on touche à la schizophrénie : la fierté du hasard, il faut s'appeler Baie Song pour déployer une pareille connerie.

Finalement, être français, c'est être né sur le sol de France ou avoir adopté la nationalité. Dans le deuxième cas, on peut éventuellement être fier d'avoir réussi sa démarche, dans le premier, au mieux, on peut remercier le hasard, quant à moi, le hasard aurait pu me faire voir le jour ailleurs, car avec ce que je vois aujourd'hui de la part de nos dirigeants, je me fous d'être français, je me sens de plus en plus citoyen du monde, presque apatride.

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 18:29

Chaque jour apporte son lot de craquellements. Certes, on n'en est pas encore au séisme d'amplitude sept sur l'échelle de Richter, mais on voit peu à peu apparaître des fentes qui laissent traverser des rais de lumière.

C'est là que la gauche (la vrai) devrait enfoncer des cales de bois dans les fissures et copieusement les arroser d'eau pour faire éclater la mosaïque UMP comme faisaient les bâtisseurs de l'antiquité avec les pierres de taille.

Le despote mal éclairé qui dicte sa loi, ses lois au reste des élus, commence sérieusement à se faire des opposants qui sont prêts à devenir des ennemis.

Analyse personnelle d'une situation qui fait boule de neige dans une pente dangereuse pour les godillots de droite et particulièrement pour le Roisident.

Le 6 mai 2007, tout paraissait baigner dans l'huile à l'UMP, du moins en apparence, car dans la réalité; ça commençait à tremper dans la merde.

Dès sa prise de pouvoir (pas de fonction), il s'est fait de grands amis à droite en prenant des "ministres d'ouverture" défroqués d'autres partis, au détriment de ceux qui attendaient la promo de leur vie.

Il y avait l'affaire Clearstream en sommeil et les déclarations du "crochet de boucher" qui avaient déjà enclenché le processus d'inimitié de Villepin suivi par les chiraquiens. Dans la foulée, la succession de rase mottes à la tête de l'Union de Magouilleurs Prétentieux posait problème puisque plusieurs prétendants réclamaient la légitimité de la suite en trou du cul mineur au déjà omnipotent nain. Parmi ces prétendants, le plus actif, celui qui rampait le plus et faisait les plus grandes courbettes, se nommait et s'appelle toujours le "baudet du Poitou", Raffy pour les amis et Raf pour les rockers attardés. Mais, le nouveau multicarte de la France avait décidé qu'il était irremplaçable par un homme seul et avait donc intronisé un triumvirat au grand dam de notre Kama – rade Raffy.

Pour faire bonne mesure, le petit baigneur avait fait écarter le Raf de la présidence du Sénat. Crime de baise baudet que le poitevin ne pouvait laisser impuni.

Pour Nabot, c'était oublier l'histoire de la mule du pape ou confondre les équidés que ne pas se douter qu'un jour ou l'autre, le baudet trouverait une occasion de se venger. Et vlan ! On y est !

Jusqu'à présent, les frasques du gouvernement arrivaient à être atténuées voire jugulées par le pitchoun, mais, trop c'est trop, ces dernières semaines, l'accumulation de "contre performances" droitières a déstabilisé la cour et les courtisans provoquant une série de lézardes dans le mur des lamentations de l'UMP.

L'histoire des tests ADN ajournés alors qu'ils étaient voulus par quelques fachos, le projet de Grand Paris qui révulse certains amputés du sérail, la taxe carbone qui en hérisse d'autres, tout ceci a déjà enclenché la machine à haïr. Ces dernières semaines, les contrariétés se sont précipitées pour les godillots qui commencent à perdre leurs clous. Le cas Freddy Mitterrand a énervé les anti-homos, l'élection – nomination – magouille ratée du prince Jeannot à la tête de l'Epad a gonflé certains, l'accord entre l'UMP et le PC Chinois a fait s'étouffer les anti-communistes, la dernière goutte, enfin, la suppression de certaines instances d'élus dans le cadre de la réforme des institutions a achevé ceux qui n'osaient pas laisser sortir la vapeur de leur cocotte minute. J'en passe et j'en oublie certainement tellement le nabot a bousculé les parlementaires avec ses décisions à l'emporte pièces et ses caprices de starlette. Dans cette bousculade il a volontairement ou non, agité le parlement, seulement, il a oublié en route que le parlement se compose de deux chambres (une vide et l'autre qui dort). L'assemblée, c'est facile de la mettre dans la poche car les élus de son camp ont besoin de l'investiture pour arriver sur les bancs, il peut donc les avoir au chantage et c'est ce qu'il a fait en permanence pour rassembler les brebis égarées, mais le Sénat, c'est différent, investiture ou pas, les élus sont désignés essentiellement en fonction de la notoriété locale et il n'a aucun pouvoir là-dessus.

J'en reviens donc au baudet du Poitou qui, profitant de la grogne, du début de déconfiture, de la chute du petit dans les sondages et de ce qui semble être un léger réveil des médias, va assouvir sa vengeance. Il a ruminé pendant deux ans et demi, cherché l'instant où il pourrait faire entendre sa voix de rocker raté, et voila le moment propice arrivé, il peut enfin renvoyer l'ascenseur de son éviction de la tête de l'UMP par ce mec qui, en plus, est plus petit que lui.

Donc, ils vont être 24 à dire qu'ils ne veulent pas de la réforme – caprice des collectivités avec suppression de la taxe professionnelle dictée par le petit roi, si bien que le texte sera refoulé du Sénat par manque de majorité, à moins que quelque Lang du PS se sente obligé de suivre le chemin tracé par le Grand Yaka.

Que croyez-vous qu'il va se passer ? Une révolution de palais ? Un recul du Saigneur ?

Un crise de colère de Naboléon, c'est certain, puis il sera décidé qu'au retour devant les députés, on passe outre la décision du Sénat et on adopte.

C'est comme ça en Sarkozye, quand le monarque a décidé, il faut obéir quoiqu'il advienne et toutes les figures de style pour y arriver sont bonnes, depuis la menace d'exclusion du parti jusqu'à la promesse d'une carotte à l'âne du coin … pourquoi pas au baudet du Poitou ?

Partager cet article
Repost0