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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 15:09

Jesus            J'ai regardé les infos à midi sur la 2, et j'ai été illuminé. J'ai vu la lumière du saigneur, l'aura du sauveur, j'ai entendu la parole du "tout puissant", le murmure divin :

-" Pendant la traversée de la crise, la France est le seul pays où le pouvoir d'achat a continué à augmenter."

"Jésus" Sarkozy, envoyé sur terre pour sauver la France, a pris les mesures qu'il fallait pour que toi, pauvre con d'électeur, tu sois plus riche que l'inflation.

            Et vlan !!! Prends-toi ça dans la gueule ! Toi qui prétends que l'alimentation, les carburants, les services, les transports, …etc…  ont augmenté, tu repasseras. Ton pouvoir d'achat a augmenté, c'est JésU M P qui l'affirme. Il prétend même qu'il comprend que tu ne veuilles pas le croire, mais pourtant, il a des preuves, c'est l'indice INSEE qui l'affirme, et surtout, ne vas pas t'inféoder à ceux qui auraient le projet de revenir à la retraite à 60 ans ou à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, tu serais cause de l'explosion de la dette. M'enfin, le monde entier le sait qu'il a dit.

            Voilà, mes bien chers frères et sœurs, ainsi Carla (pardon, parla) notre saigneur JésUMP Sarko lors de sa conférence de presse sur l'emprunt d'état qu'il avait lancé jadis (ou douze apôtres).

            Mais, me direz-vous, quelle est donc la querelle que tu tentes de faire à notre guide spirituel ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi cet acharnement sur ce pauvre sauveur ? Tu veux le crucifier lui aussi ? Tu veux qu'il tombe aux oubliettes ou dans un cul de basse fosse ?

-" Eh bien, chères et chers lecteurs, je veux effectivement son élimination de la vie politique de notre pays car il en a trop fait et moi aussi, Jésus …

- Jésus la haine de voir comment il a détourné le vote de la Nation sur la constitution européenne pour imposer sa vision contre la majorité du peuple.

- Jésus peur, et j'ai peur encore pour la couverture sociale qu'il est en train de brader peu à peu aux sociétés privées.

- Jésus de l'urticaire quand il est revenu sur ses déclarations pour détruire la retraite à 60 ans.

- Jésus la rage quand il a imposé son bouclier fiscal qu'il a fini par transformer pour aider les plus riches.

- Jésus des envies de révolte quand il a envoyé nos troupes dans des lieux où il n'est question que de défendre le pétrole malgré l'alibi de démocratie."

            Vous comprendrez que j'en ai assez de ce messie qui renie sa parole en permanence, qui va à l'encontre des désirs du peuple et qui n'a qu'un seul but précis : faire plaisir aux riches. S'il est le vrai messie, c'est celui de ces derniers à qui il fait gonfler le magot quotidiennement pendant que des retraités mangent dans les poubelles, que les classes moyennes deviennent pauvres et que les pauvres deviennent des SDF. Ces derniers lui ont servi à jouer les bons pères de famille pour une promesse à laquelle il ne pense même plus et qu'aucun de ses disciples ne lui rappelle : celle de décembre 2006.

            Jésus des craintes avant son élection, jésus raison le quotidien le prouve, jésus maille à partir avec certains qui ne me croyaient pas, jésus de la peine pour ceux qui s'étaient laissés berner, mais aussi, jésus l'avantage d'être clairvoyant et jésus la joie de voir s'effriter la confiance de mes compatriotes à ce messie d'occasion.

            La différence aujourd'hui entre le vrai Jésus et notre messie d'opérette, c'est la croix. Le vrai la portait et lui nous fait porter la sienne… et elle est lourde pour les pauvres … car il leur faut porter la part de riches.

            Sarko, ceux qui l'ont CRU ne peuvent plus S'Y FIER.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 16:38

comment            Lorsque, dans notre belle langue, on veut encenser une personne à la tournure d'esprit très imaginative, on dit d'elle qu'elle a l'esprit fécond, mais ce que l'on oublie parfois, c'est que ce même esprit peut émettre des idées ou des phrases qui les a faits cons.

            On a une illustration éclatante de cet esprit "fait con" de la part de quelques soldats à œillères issus des catacombes d'idées de l'UMP. Hommes ou femmes, ils ne valent pas très cher, ils balaient devant la porte des autres mais laissent s'accumuler des tas d'ordures même pas triées devant chez eux et n'hésitent pas à dénigrer pensant qu'il s'agit du seul moyen de se mettre en valeur. Ce sont des petites ou petits, en d'autres termes : des minus.

            Vous savez que je ne suis pas un fan inconditionnel du PS, loin s'en faut, mais je suis un amoureux de la justice et je combattrai de toutes mes forces les moins que rien qui nous servent, contre leurs adversaires, des arguments frelatés et éculés qu'on pourrait utiliser à leur encontre.

            C'est quoi cette histoire de soupçons sur la manière dont les maires PS pourraient faire usage des listes électorales contre certains agents municipaux ?

            Tout est parti d'un grouillot de service nommé Edouard Courtial, déjà connu pour ses facéties en matière de subvention de rentrée scolaire qu'il voulait délivrer en bon au lieu de virements. Ce plaisantin qui fêtera son 38 ème anniversaire le 28 de ce mois, voulait attirer l'attention sur son existence, alors il a eu l'idée de génie (sans bouillir) de saisir la CNIL pour lui demander d'interdire les primaires au PS au motif du risque de flicage des fonctionnaires territoriaux. A partir de là, les "grandes et grands" penseurs de la Sarkozye ont enfourché le balai de sorcière qui venait de sortir du placard et, à l'unisson, ont repris l'argument du flicage. Rendez-vous compte, Copé parle de gigantesque flicage politique, Guéant demande des garanties sur la destruction des listes, NKM craint les fichiers possibles et le clou est l'apanage de Pécresse qui réclame l'anonymat (super pour tricher sur le nombre de votants et accuser ensuite le PS de magouiller), la ficelle est tellement grosse qu'elle ressemble au filin d'amarrage du porte avion Charles de Gaulle lorsqu'il n'est pas en panne.

            Enfin, les mémoires sont courtes et les reniements faciles, ils nous prennent vraiment pour des cons ces gens-là. Tenez, j'habite une municipalité où le maire, hélas, est UMP. Qui croyez-vous qu'il a embauché comme fonctionnaires territoriaux ? Aucune personne qui ait un jour voté à gauche car, voyez-vous, il ne prend que des gens qui lui sont recommandés par les amis de droite. C'est, en général quelques semaines avant les élections et que croyez-vous qu'il fasse tout se suite après le vote?

Il se précipite sur les listes électorales pour voir si les gens qu'il a embauchés ont voté, ce n'est qu'après qu'il fait passez le CDD en CDI… Et ça, c'est une manière de faire qui a lieu dans la presque totalité des mairies, surtout celles de droite qui ont l'apanage des procès pour magouilles, voyez Paris.

            Non, la vérité, c'est que l'UMP est à la botte d'un dictateur et que dans les dictatures, il n'est pas question de vote démocratique et ça leur fout les boules, il faut donc trouver un moyen de critiquer ce qui ne se fait pas comme chez eux. Déjà, en 2007, ils se gaussaient de la manière dont Ségolène Royal était arrivée à la candidature dans son camp, alors qu'elle avait été désignée par les adhérents tandis que leur candidat avait réalisé un coup d'état pour prendre la tête du parti. La vérité, c'est que la démocratie, à l'UMP, n'est qu'un mot creux, vide de sens et que ça leur arrache la gueule de le prononcer et ça les décapite d'en appliquer les règles.

            S'ils trouvent à redire à la manière de faire du PS, c'est parce que dans leur camp, on n'ose pas avouer qu'on est de droite tellement on a honte de faire partie des gens qui grugent le peuple alors qu'à l'inverse, les gens de gauche n'ont pas peur d'étaler leurs opinions et se moquent d'être reconnus pour elles. Et puis, de quoi se mêlent les fossoyeurs de l'UMP ? D'abord, Guéant qui n'est même pas un élu de la nation et, à ce titre, ne devrait avoir que le droit de la fermer en espérant qu'on ne le lui enlève pas car il n'est à sa place actuelle que par un caprice dictatorial. Puis il y a les autres, les tordus de la démocratie, les procéduriers d'intention, les paillassons du sarkozysme, tous ces petits, ces minus qui se prennent pour les grands qu'ils ne pourront jamais être, toujours prêts à faire fonctionner une imagination qui n'a d'inventif que les phrases qui leur ont été dictées par les habitants du "château", ceux qui partent du postulat que seuls les sympathisants PS voteront et n'envisagent pas une seule seconde que quelques soldats de l'UMP peuvent "sur commande" aller voter pour tenter de démolir le candidat qui risque d'éjecter l'idole.

            C'est bien dans la lignée de la droite qui a toujours préféré le soutien des exploiteurs à celui des exploités, celui des réactionnaires à celui des progressistes. Ce qui les gêne dans cette histoire, c'est que le PS applique la loi et qu'ils ne peuvent rien contre, surtout pas évoquer ce qui se passe ailleurs puisque seuls les USA procèdent de la même manière … et ça ne soulève aucune polémique.

            Allez les donneurs de leçons de l'UMP ! Rentrez dans votre coquille et hibernez, vous pourrez ainsi réfléchir à toutes les libertés et à ce peuple que vous bafouez quotidiennement sans que cela vous pose un problème de déontologie. Vous prouvez vraiment que chez vous, l'esprit fait con.

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 21:44

COLUCHE.gif            Curieux, vous ne trouvez pas ? J'ai deux petits enfants de 21 ans qui connaissent presque par cœur les blagues que racontait un certain Marius Colucci. Pourtant, ils ne l'ont pas connu notre Coluche national. Est-ce sa notoriété qui a défié le temps ? Je ne crois pas. C'est tout simplement la pertinence et l'acuité avec lesquelles il a observé et dépeint les travers de notre pays, de ses habitants et de ses hommes et femmes politiques qui restent d'actualité. Aujourd'hui, rien n'a changé, rien n'a évolué sinon dans le mauvais sens, on est dans la surenchère. Les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, mieux, les classes moyennes qui avaient encore le bonheur de "naviguer" entre les deux extrêmes, sont en passe de rejoindre les plus pauvres. La preuve, et c'est une constat et non une assertion gratuite, les Restos du Cœur que Coluche avait lancés sur une boutade le 26 septembre 1985 sur Europe 1, accueillent chaque année de plus en plus de "bénéficiaires", nom que l'on attribue par compassion aux pauvres qui viennent avec la honte chevillée au corps chercher de quoi survivre.

            Je le dis encore ici, il y a de la déchéance dans notre Nation, la déchéance d'une population de plus en plus paupérisée au profit d'une poignée de dirigeants tant financiers que politiques avec la bénédiction voire l'aide d'une élite politique censée nous représenter à tous. Qu'il s'agisse de droite comme de gauche (enfin ceux qui s'en réclament mais n'en ont que le vernis rouge), quels sont les gouvernants qui ont pris les vraies mesure pour que l'œuvre de Coluche ne soit, comme il le souhaitait, qu'un coup médiatique éphémère ? La réponse est vite trouvée : aucun. Les uns au nom du sacro-saint libéralisme, les autres au nom de la crainte de voir s'évader les capitaux à l'étranger, tous privilégiant l'argent à l'humain, ont laissé se dégrader une situation connue et reconnue mais qui, ne les touchant pas, leur apparaît comme bénigne, presque insignifiante. Il n'est qu'à voir les réactions que j'ai eues et publiées lorsque l'hiver 2009 j'ai écrit aux députés et sénateurs pour leur demander de faire appliquer la résolution, inscrite en tête de mon blog, qu'avait prise notre président occasionnel en 2006.

            On se marrerait certainement beaucoup si cet observateur privilégié de notre société n'avait disparu tragiquement et dans des circonstances assez douteuses le 19 juin 1986, quelques semaines après sa première et unique campagne des Restos. Peut-être aurait-il, durant ces 25 années infléchi certaines décisions prises par l'état pour qu'elles soient moins ridicules et surtout moins liberticides. C'est facile de supputer sur ce qu'aurait pu dire ou faire une personne décédée, me direz-vous, mais il était assez prévisible pour qu'aujourd'hui on imagine des réactions violentes à l'égard du barreur qui mène notre bateau ivre.

            Que l'on soit révolté pour les grossièretés qu'il se permettait mais qui n'étaient jamais vulgaires ou que l'on apprécie la causticité de ses sketches, il ne laissait pas indifférent et même un grand nombre de ceux qui le détestaient reviennent aujourd'hui sur leur jugement. Il avait avant tout le tort d'avoir raison avant les autres.

            25 ans que notre ami a disparu, autant de temps qu'il nous manque, autant d'années où l'on entend dans la rue :

-" Ah si Coluche était là !!!"

            Eh bien oui, il est parti, putain de camion comme le dit Renaud, il est au panthéon des hommes de bien, de ceux qui n'ont jamais oublié que la misère fut leur lot et voulaient l'éradiquer de ce pays que l'on dit si beau au travers du monde, mais que quelques hommes de mauvaise volonté sont en passe de transformer en poubelle sociale avec l'aval d'une frange de la population abrutie par le ronronnement lénifiant d'une poignée de médias plus axée sur sa survie que sur celle du peuple qui les nourrit.

            Combien tu dois rigoler tout la haut sur ton nuage, à moins que la pluie qui parfois nous inonde ne soit faite des larmes que tu verses en voyant la misère dans laquelle nous plongent les petits soldats qui se prennent pour des glands (pardon, des grands).

            Tchao pantin !!!

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 20:44

            Nous sommes de plus en plus en raie publique, vous savez, celles qui sentent mauvais, les mal lavées, celles qui font des traces douteuses dans la culotte.

            Je n'en doute pas, vous connaissez Besson le traître du PS passé avec armes et bagages à l'UMP dans le seul but de soigner son ego. Eh bien, figurez-vous que ce monsieur est tellement inféodé à sa nouvelle idole qu'il en prend les mots et bien sûr les plus recherchés et châtiés.

            Invité sur la six pour débattre dans l'émission "Capital" sur le sujet "vivre et consommer écolo", il a tout de suite planté le décor, à savoir qu'il ne fallait pas dire des choses avec lesquelles il n'était pas d'accord. Autrement exprimé, lorsque le journaliste Guy Lagache explique que quelquefois, la sûreté nucléaire en France pose problème, ça dérange passablement le monsieur. Enfin, quoi, tout le monde sait parfaitement que les incidents dont je donne la liste ci-dessous ne mettent pas en cause la sûreté nucléaire :

- 17/10/1969, St Laurent les eaux (Cher) : fusion de 5 éléments combustibles.

- 28/05/1974, le CEA déclare qu'en 1973, 12 "évènements anormaux" ont libéré de la radioactivité "au-dessus des niveaux autorisés" autour de différentes centrales.

- 13/03/1980, St Laurent des eaux (encore) : incident le plus grave jamais répertorié en France (niveau 4) fusion de 2 éléments de combustibles, réacteur indisponible pendant 2 ans et demi.

- 27/12/1999, inondation de la centra le du Blayais; Arrêt de 3 des 4 réacteurs.

- 23/07/2008, fuite due à un incident sur le réacteur n°4 du Tricastin.

- 12/2009, Incident de niveau 2 sur la centrale de Cruas-Meysse. Plan d'urgence et arrêt du réacteur n°4.

A ces quelques babioles, il faut ajouter le bilan tiré en 2008 : Pour 2007, 842 alertes de niveau zéro et 86 de niveau 1 ont été répertoriées en France.

            Vous avez ainsi la preuve que le nucléaire en France est un moyen de production sûr et moins polluant que le charbon, le fuel ou le gaz puisqu'on a remédié à tous les incidents qui ont eu lieu dans nos centrales. Exactement comme au Japon … avant Fukushima.

            Eh bien, le Besson en question estime que les centrales françaises sont on ne peut plus fiables et qu'il est incongru de faire état d'une mise en cause de la sûreté nucléaire. Quant aux défaillances dans la maintenance dénoncées par un sous traitant chargé de déceler les défaillances des installations, il s'agit certainement de paroles mensongères car, là aussi, c'est bien connu, les ouvriers spécialisés sont des menteurs, voire des suborneurs de témoins et le sinistre Besson ne veut pas entendre leurs arguments car ils ne correspondent pas à ses "convictions".

Du coup, le pion du nain jaune se lève et repart dans son antre maléfique en prononçant cette glorieuse phrase digne de son mentor :

-" Allez je vous laisse. Je me casse. Fait chier".

Après quoi, pour bien marquer son accès de bravoure et sa passion débordante pour le débat, il a ajouté en direction du journaliste :

-" Je me barre". Sous entendu : "tu me fais chier avec tes questions à la con qui n'entrent pas dans le contexte de mes vues à sens unique".

            Finalement, comme je le disais plus haut, nous vivons bien dans une raie publique pas très propre où les dirigeants ont instauré la grossièreté et l'insulte en véritable langage.

            Aujourd'hui, on est en train de boucler la boucle et on part joyeusement en disant "je me casse" … c'est la suite parfaite de la locution latino-franco-abrutie sortie du dégueuloir qui sert de bouche à certains dont je ne citerai pas le nom et que l'on pourrait appliquer à celui qui se barre : "casse-toi pauvre con".

                 
                                       Eric Besson quitte le plateau de Capital par LePostfr
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 13:45

Mikis-Theodorakis-2004.jpg            Une fois n'est pas coutume, je reprends ci-dessous in extenso le texte, issu de chez mes amis MOPOPOPO, de l'appel lancé en Grèce par Mikis Theodorakis (86 ans, c'est important de le préciser) .

            Pour ceux parmi vous qui l'auraient oublié, il s'agit d'un musicien compositeur de renom qui a composé entre autres, la musique des films "Z" ou "Zorba le grec" (Le sirtaki), des opéras, des ballets, des hymnes, symphonies … mais qui est également un combattant pour la paix et le refus des dictatures. Bien que retiré de la vie publique, il fait parfois des déclarations qui méritent réflexion, particulièrement lorsque la paix est en danger.

            Cet appel que je relaie, mérite attention et surtout diffusion maximum car la Grèce d'aujourd'hui, si nous n'y prenons garde, représente la France de demain et à terme, tous les pays d'Europe.

            Le peuple, souverain dans toute démocratie, DOIT imposer aux dirigeants de tous bords, un contre pouvoir par rapport aux banques et aux financiers dont la toute puissance et l'impunité n'ont d'égal que le traitement dédaigneux qu'ils réservent aux populations de tous les continents. Ces banques ont mis et continuent de mettre les pays à genoux dans l'unique but d'enrichir toujours plus une poignée de privilégiés. Il faut imposer à nos politiques l'arrêt commun et instantané du gavage financier de ces quelques escrocs. La situation que vit la Grèce en ce moment nous est promise pour bientôt si nous n'exigeons pas le limogeage de tous les servants de la finance et l'arrêt pur et simple du remboursement des dettes occasionnées par les banques et orchestrées par les agences de notation.

Profitons de 2012 pour mettre en France ce coup d'arrêt et organisons-nous, entre européens opprimés du capitalisme, pour montrer que la force c'est le peuple et non l'argent.

 

 

Aux citoyens indignés de Grèce et d'Europe

« Nous saluons les dizaines de milliers, voire les centaines de milliers de nos concitoyens, jeunes pour la plupart, qui se sont rassemblés sur les places de toutes les grandes villes pour manifester leur indignation à l’occasion de la commémoration du mémorandum (accord cadre signe entre le gouvernement grec, l’UE, le FMI et la BCE, en Mai 2010 et renouvelé depuis régulièrement),  demandant le départ du gouvernement de la Honte et de tout le personnel politique qui a géré le bien public, détruisant, pillant et asservissant la Grèce. La place de tous ces individus n’est pas au Parlement, mais en prison.

Nous saluons les premières Assemblées générales qui se déroulent dans les centres de nos villes et la démocratie immédiate que s’efforce de découvrir le mouvement inédit de notre jeunesse. Nous saluons les travailleurs de la fonction publique qui ont entrepris manifestations, grèves et occupations pour défendre un Etat qui, plutôt que le démantèlement prévu par le FMI, a désespérément besoin d’une amélioration et d’une réforme radicales. Par leurs mobilisations, les travailleurs de l’Hellenic Postbank, de la Régie nationale d’électricité et de la Société publique de loterie et de paris sportifs défendent le patrimoine du peuple grec qu’entendent piller les banques étrangères, par le truchement de leur gouvernement fantoche à Athènes.

Le pacifisme exemplaire de ces manifestations a démontré que lorsque la police et les agents provocateurs ne reçoivent pas l’ordre d’intervenir, le sang ne coule pas. Nous appelons les policiers grecs à ne pas être les instruments des forces obscures qui tenteront certainement, à un moment donné, de réprimer dans le sang les jeunes et les travailleurs. Leur place, leur devoir et leur intérêt est d’être aux côtés du peuple grec, des protestations et des revendications pacifiques de celui-ci, aux côtés de la Grèce et non des forces obscures qui dictent leur politique au gouvernement actuel.

Un an après le vote du mémorandum, tout semble attester son échec. Après cette expérience, on ne peut plus s’autoriser la moindre illusion. La voie qu’a emprunté et continue de suivre le gouvernement, sous la tutelle des banques et des instances étrangères, de Goldman Sachs et de ses employés européens, mènent la Grèce à la catastrophe. Il est impératif que cela cesse immédiatement, il est impératif qu’ils partent immédiatement. Jour après jour, leurs pratiques révèlent leur dangerosité pour le pays. Il est étonnant que le procureur général ne soit pas encore intervenu contre le Ministre de l’Economie et des Finances, après les récentes déclarations tenues par ce dernier sur l’imminence de la faillite et l’absence de ressources budgétaires. Pourquoi n’est-il pas intervenu suite aux déclarations du président de la Fédération des patrons de l’industrie et de la commissaire européenne grecque Mari Damanaki sur une sortie de l’euro ? Pourquoi n’est-il pas intervenu contre le terrorisme de masse avec lequel un gouvernement en faillite, sous le diktat de la Troïka [UE - FMI - BCE], tente une nouvelle de fois d’extorquer le peuple grec ? Par leur catastrophisme, leurs allusions tragiques et tout ce qu’ils inventent et déblatèrent pour effrayer les Grecs, ils ont réussi à humilier le pays dans le monde entier et à le mener réellement au bord de la faillite. Si un chef d’entreprise s’exprimait de la même façon que le fait le Premier ministre et ses ministres lorsqu'ils parlent de la Grèce, il se retrouverait immédiatement derrière les barreaux pour malversation grave.

Nous nous adressons aussi aux peuples européens. Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. Ne croyez pas les mensonges grossiers et absurdes de journaux compromis qui veulent vous convaincre que le problème est dû soi-disant à la paresse des Grecs alors que, d’après les données de l’Institut statistique européen, ceux-ci travaillent plus que tous les autres Européens !

Les travailleurs ne sont pas responsables de la crise ; le capitalisme financier et les politiciens à sa botte sont ceux qui l’ont provoquée et qui l’exploitent. Leurs programmes de « sauvetage de la Grèce » aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.
Il n’y a pas d’autre solution qu’une restructuration radicale de la dette, en Grèce, mais aussi dans toute l’Europe. Il est impensable que les banques et les détenteurs de capitaux responsables de la crise actuelle ne déboursent pas un centime pour réparer les dommages qu’ils ont causés. Il ne faut pas que les banquiers constituent la seule profession sécurisée de la planète !

Il n’y pas d’autre solution que de remplacer l’actuel modèle économique européen, conçu pour générer des dettes, et revenir à une politique de stimulation de la demande et du développement, à un protectionnisme doté d’un contrôle drastique de la Finance. Si les Etats ne s’imposent pas sur les marchés, ces derniers les engloutiront, en même temps que la démocratie et tous les acquis de la civilisation européenne. La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches. Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes. Comment peut-on proposer un ancien collaborateur de la Goldman Sachs pour diriger la Banque centrale européenne ? De quelle sorte de gouvernements, de quelle sorte de politiciens disposons-nous en Europe ?

Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire a été le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. Nous ne vous demandons pas un traitement de faveur parce que nous avons subi, en tant que pays, l’une des pires catastrophes européennes aux années 1940 et nous avons lutté de façon exemplaire pour que le fascisme ne s’installe pas sur le continent.

Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour. Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes. Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit. Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme. »
 
Le Comite Consultatif du Mouvement de Citoyens Indépendants. « L’ Etincel »
 
Athènes, 26 Mai 2011

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 22:59

vent de folie a la ferme            Je vais vous plonger dans l'étymologie des noms de famille et, croyez-moi, on y retrouve des confirmations comportementales et idéologiques très souvent époustouflantes.

             En parcourant la première page de mon fournisseur d'accès, une photo a attiré mon attention : celle de Jean Pierre Raffarin (non, il vit encore, enfin, il essaie de vivoter, d'exister tant mal que bien). Je me suis soudain pris d'un remord incommensurable à la simple idée que je l'avais traité de "baudet du Poitou". Je suis donc parti dans les méandres d'Internet pour tenter de trouver où se situait ma malencontreuse erreur et j'ai troué une véritable mine de diamants sur ce pauvre (enfin un peu quand même) Raff le rocker.

             L'étymologie de son nom, trouvée sur Généanet et que je vous livre ci-dessous, aura j'en suis certain, un effet révélateur sur votre perspicacité :

-" Raffarin : Le nom est surtout porté dans la vienne. Variante : Rafarin. Sans doute un diminutif de Raffard ou de Raffier. A noter cependant qu'en occitan le terme "rafard", désignant un mulet de plus de 5 ans, a été utilisé pour désigner un homme vieux, un valet de ferme ou un reître. En ancien français, rafard vient du verbe rafarder qui signifie railler".

            Et voilà, maintenant on comprend mieux pourquoi le poitevin (vain ???) a des idées fixes, de ces idées qu'il conserve comme une envie de péter et qui lui montent à la tête, en clair, des idées de merde. Il veut renouveler l'exploit historique qu'il a réalisé avec le lundi de Pentecôte travaillé au bénéfice des vieux, cet exploit qui a conduit à une cacophonie merdique dans laquelle seuls sont entraînés les ouvriers au profit d'on ne sait qui, mais pas des maisons de retraites contrairement aux annonces ronflantes de la majorité de godillots qui sévit depuis des décennies. Il pense qu'une journée travaillée gratuitement serait de nature à financer la dépendance des personnes âgées et il appuie sa thèse d'un argument imparable :

-" Je pense que nous avons beaucoup de RTT."

            Rendez-vous compte, il a utilisé le prénom "nous" comme s'il était soumis lui aussi au régime des 35 heures et ses RTT. Ce qu'il veut, c'est que les ouvriers et employés soient les seuls à supporter la solidarité nationale car ce sont les seuls qui bénéficient de RTT; mais les rentiers, les patrons, les politiques, les actionnaires, il n'est pas question de leur demander d'être solidaires. Ils ne deviennent pas vieux, eux, ils ne sont pas usés par le travail et le stress, ils deviennent canoniques et ont les moyens de se payer les maisons de retraite quand les pauvres crèvent avant l'âge théorique faute de soins et de moyens pour passer une fin de vie potable.

           Alors, le vieux valet de ferme, le reître, le railleur qu'est Raffarin ferait mieux de se retourner vers les foyers nantis que de demander des efforts à ceux qu'il pense dotés de trop de RTT. Il serait bien inspiré de prendre un peu aux riches pour permettre aux plus démunis de vivre normalement et finir leur vie dans la dignité et non caché dans des taudis et nourris par des reliefs de repas volés dans les poubelles de supermarchés. Comme disait Coluche, il préfère prendre aux pauvres, ils sont plus nombreux, et puis quand ils rouspètent, il sait que ça n'ira pas loin parce qu'ils n'ont pas les moyens de tenir longtemps, obérés qu'ils sont par les crédits obligés pour survivre.

            Allez, le mulet de plus de 5 ans, arrête de tenter un retour au premier plan, les équins de ton espèce ne sont plus bons qu'à porter les valises de gens plus huppés, même si ces derniers n'ont que du vent dans leurs bagages et cesse de braire des âneries. Retourne dans ton écurie au milieu de ta bouse originelle.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 18:26

LE-PROF.gif            Des années et des années à prendre le ferry, voilà ce que les gouvernements à majorité de droite ont fait sans pour cela quitter le pays.

            Jules, vous connaissez certainement … un peu … au travers de ce que colportent nos livres scolaires d'histoire. Jules Ferry, le "créateur" de l'école laïque, de l'instruction obligatoire que ce soit ou non en école. En approfondissant un peu plus la personnalité de l'homme, on trouve également un adepte de la différenciation des races avec les notions  subjectives de races supérieures et races inférieures, et pour justifier l'expansion coloniale, il prétend que les races supérieures ont le devoir de civiliser les races inférieures. Bien sûr, il classe la France dans le groupe des races supérieures, peut-être pour contrebalancer le classement des allemandes qui voient notre pays comme habité par un peuple de race inférieure. Il faut aussi préciser que le Jules en question bénéficie de la protection d'un certain Adolphe Thiers notoirement connu pour avoir fait tirer l'armée à balles réelles sur les ouvriers grévistes (et on reproche aux dictateurs des pays orientaux d'en faire autant, eux que nous avons "civilisé").

            Pourquoi je vous parle de Jules Ferry ? Afin d'évoquer pour vous la ligne généalogique de la famille Ferry dont nous possédons aujourd'hui un exemplaire qui cumule toutes les tares et les défauts de ses ancêtres sans en posséder l'éclat. Bon, me direz-vous, les racines du 18ème siècle étaient fondeurs de cloches, peut-être a-t-il hérité de ces aïeux le don d'être une cloche …

Cet arrière petit neveu de Jules, appelé Luc, serait, dit-on un philosophe. Comme disait mon ami Ahmed de Rabat, c'est la poule qui "fit lo zof", en tout cas, c'est ainsi qu'aujourd'hui, il donne à être perçu. Pour faire bonne mesure, il se pose en donneur de leçons, en délateur gratuit, mais n'hésite pas à arnaquer l'état qu'il a servi.

            Luc Ferry a perçu la modique somme mensuelle de 4499 euros pour assurer des cours de philo à l'université Paris VII … mais il attendait d'être convoqué pour exercer. En d'autres termes, il a pris le fric et ne s'est pas posé la question de savoir comment on le payait sans rien faire. Peut-être a-t-il cru que l'université lui payait une rente de préretraite pour bons et loyaux services non assurés.

            Depuis 14 ans, cet individu perçoit le salaire mensuel ci-dessus, sauf lorsqu'il était ministre, mais n'a jamais assuré un cours, dispensé qu'il était par les divers ministres de l'éducation qui lui avaient confié des "charges" particulières en remplacement. La dernière "dispense" ayant pris fin le 30 septembre, il … attendait, selon ses dires, d'être convoqué par le recteur de Paris VII pour exercer ses dons de philosophe dans l'amphi. Pourtant, d'après "le canard", il a été contacté par courrier les 14/10, 15/11/2010 et 31/05/2011 sans résultat. Peut-être les courriers se sont-ils perdus dans un centre de tri de province. Sans broncher, il a donc soutiré 35992 euros à cette université, pratiquement sans s'en apercevoir. Bonjour le suivi des comptes familiaux. Si un smicard se trouvait crédité de 4499 euros par mois sur son compte, il s'en rendrait certainement compte, mais lui, ce n'est pas le smicard du coin, il est à lui seul 4,25 smicards mensuels.

            Voilà donc à quoi ressemble un donneur de leçons. En français, cela s'appelle un escroc, et on nous bassine avec des pauvres gens, que je n'approuve pas bien sûr, qui arnaquent la Sécurité Sociale ou à la CAF. Ce sont de vulgaires gagne-petit par rapport à l'ancien ministre mais il est vrai que le temps se prête plus à la stigmatisation de la petite délinquance des banlieues pauvres qu'à celle en col blanc organisée par les notables.

            Voyons, vous vous situez dans une lignée où on a été habitués à naviguer en eaux troubles, mais attention de ne pas couler car, comme disaient les marseillais du vieux port, le Ferry boite.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 20:56

Blonde-et-dangereuse.gif           Bel exemple de liberté d'expression et de tolérance que vient de nous donner la plus souriante, la plus gaie, la plus expressive de nos sinistres gouvernementales. Je sais, que l'on commence le mot par "M" ou "S", il est totalement "hermaphrodite". On peut tout aussi bien dire un ou une ministre ou encore un ou une sinistre, quoiqu'il en soit, dans le cas présent, c'est du pareil au même et du même au pareil, les deux mots se confondent en un seul.

            Une vrai blonde (excusez-moi chères lectrices dont les cheveux ont cette couleur), de celles qui montrent leur cicatrice quand on leur demande où elles ont été opérées, celles qui confondent une voiture et un chanteur. Pour agir comme elle l'a fait, il faut avoir une sacrée dose de sentiment de toute puissance et un courage à toute épreuve. Il faut se sentir investi d'un pouvoir surnaturel et d'une impunité totale. En résumé, il faut être complètement abruti, hors de toute vie en communauté et inconséquent pour faire licencier une vendeuse qui a eu le tort de parler un peu trop fort à son collègue de travail en tentant une plaisanterie que n'a pas goûté la blondasse dont il est question dans ce papier.

            J'y viens. D'après quelques quotidiens sur la toile, la vacharde de Morano aurait fait lourder une vendeuse à laquelle elle aurait entendu dire "casser la gueule à Nadine Morano".

Les faits sont pourtant assez clairs : le garde du corps de la sinistre a un tel gabarit que la vendeuse explique à son collègue de travail que la seule façon de le mettre par terre est de casser la gueule à Nadine Morano. Cette dernière passe par là et entend l'ultime partie de la phrase. Aussitôt, imbue de sa personne et en crise d'autorité, elle est montée sur ses grands chevaux, a exigé des excuses et demandé le numéro de téléphone du directeur du magasin à la responsable de secteur en répétant "je veux des suites, je veux des suites !!!". Pour prouver qu'elle était supérieure à cette pauvre vendeuse, au lieu de se contenter d'accepter les excuses, elle a humilié son interlocutrice en lui expliquant qu'elle "n'avait rien à foutre" que celle-ci perde son emploi.

            Bien sûr, avec le même courage qui caractérise les membres du gouvernement, Nadine Morano fournit une explication qui diffère de celle da la vendeuse. Ayant trouvé l'interpellation menaçante, insultante et blessante, elle a fait reconnaître la gravité des faits par Albane (prénom de la vendeuse) en présence de la directrice adjointe du "Printemps", les faits en sont restés là et elle n'a jamais eu de contact avec son employeur. Le licenciement reste à la seule appréciation de ce dernier.

Bon, je voudrais bien la croire, mais il faudrait admettre que la directrice adjointe du Printemps n'est pas considérée comme l'employeur et si tel est le cas, qu'elle n'a pas fait du zèle pour plaire à la blonde sinistre.

Il ne faut pas que j'en dise ou fasse trop, car la souriante sinistre de l'apprentissage a tendance à déposer des plaintes chaque fois que l'on met en cause sa petite personne. C'est qu'elle est coriace celle qui n'aime pas que les jeunes musulmans n'aient pas de travail, parlent le verlan et portent leur casquette à l'envers … sans compter qu'à ses yeux, ils n'aiment pas la France.

            Quelle excellente cliente que cette sinistre ! Régulièrement, son intelligence débordante lui vaut la une des journaux et ses coups d'éclat lui permettent de montrer sa fatuité et de s'attirer la sympathie galopante du peuple.

            Une vrai blonde, je vous dit …

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 21:49

a-pleine-vitesse.gif            Une fois pour toutes : qu'on se le dise, je ne disserterai pas sur DSK, je l'ai déjà fait le 21 mai 2010 sous le titre : "Des Saloperies au Kilo" et je ne reviendrai pas sur ce qui aurait été mon intention si par erreur il avait été candidat à la présidence. Simplement, je dirai qu'il existe un présumé coupable et une possible victime et c'est à la justice de trancher : point, barre.

            Je vous entretiendrai plutôt de l'immense courage des députés frondeurs de l'UMP à propos du démontage des panneaux d'avertissement des radars.

            On est d'accord ou non sur le principe, et je ne prendrai pas parti sur la question, mais nous ne sommes que des électeurs et non des décideurs. Je rigole seulement en me disant que partout où existent ces panneaux, les radars actuels sont archi connus des autochtones et que ces derniers continueront à freiner avant l'appareil et accélérer après quant aux nouvelles installations, elles seront vite repérées. En résumé, la suppression des panneaux d'annonce ne peut que servir à racketter les automobilistes mais certainement pas à faire baisser le nombre de morts sur les routes … qui vivra verra. Pour ce qui concerne les "radars pédagogiques", la mairie vient d'en installer un sur l'avenue derrière chez moi et c'est vrai qu'il sert énormément … aux jeunes à faire des concours à celui qui le fera s'afficher le plus gros chiffre en rouge.

            Mais, je m'égare, je voulais vous parler du groupe des 73 hardis députés qui viennent d'écrire au fion, tout affolés, exaspérés même, pour dire leur colère face aux mesures annoncées et ce faisant, attirer l'attention du premier sinistre sur le danger qui menace leur réélection (si tant est qu'ils aient encore une chance) en 2012. Ils appellent ça "s'opposer frontalement" aux conclusions prises en comité interministériel sur la sécurité routière. Bien, quelques noms circulent dont plusieurs droitiers (de la Droite Populaire) proches de Le Pen ou des élus "sur le fil" en 2007 proches de Sarko par opportunisme, mais même en cherchant bien, je n'ai pas trouvé une liste exhaustive de ces "anarchistes".

            Je vais donc leur expliquer, à ces mathématiciens au cerveau creux, comment faire entendre raison au gouvernement et même au chef suprême, tout en restant dans la légalité et la démocratie. Deux options sont possibles :

-1- Déposer une motion de censure et la voter avec la gauche qui se fera un plaisir de dégommer les incapables qui gouvernent.

-2- Déposer un projet de loi obligeant à la mise en place de panneaux avertisseurs pour tous les radars. Là aussi, l'approbation de la gauche ne ferait pas de doute.

Dans les deux cas, les 73 voix ajoutées avec celles de la gauche feraient basculer la majorité et même dans le premier, le gouvernement sauterait … à 1 an de la présidentielle, ça aurait le meilleur effet sur les électeurs des courageux qui montreraient leur désaccord. Seulement voilà, pour faire sauter les chouchous du Roi, il faudrait avoir les couilles et s'ils sont comme certaines personnalités, à part se les faire tripoter …

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 21:33

assistant-vampire.gif            Ce n'est pas une raison ou une excuse d'être un féal du despote élu qui nous gouverne pour se croire obligé de ramener les ouvriers au servage. Ce n'est pas non plus parce que son chef se prend pour Naboléon qu'il faut rétablir l'esclavage, surtout à quelques jours du triste 209ème anniversaire du rétablissement signé par le boucher de l'Europe.

            C'est, en effet le 20 mai 1802 que le petit caporal a ordonné le rétablissement de l'esclavage, c'est peut-être cette proximité de date qui a donné des idées aussi ignobles à l'animal tranquille (veau quiet). Dans quel pays vit-il cet énergumène ? Peut-être a-t-il des regrets de cette époque bénie pour les nobliaux napoléoniens issus de la caste bourgeoise la plus servile qui soit. A moins que, dans la quête effrénée des électeurs qui fuient vers le Front Négationniste, il ne se sente obligé de faire du populisme à deux balles en reprenant les idées rase mottes d'une partie totalement inculte de la population. Si, si ! Vous savez bien ? Ceux que vous avez entendus des centaines de fois vous raconter que les chômeurs étaient tous des fainéants qui ne voulaient pas travailler et encaisser des allocations qu'eux, les travailleurs payaient pendant que ces salauds-là dormaient. En résumé, ne chercherait-il pas à renouveler le slogan de campagne du petit homme : "La France qui se lève tôt", vous savez, celle qui va dans les usines fabriquer les voitures qui permettront aux actionnaires de se remplir les poches tout en se levant tard.

            L'assistanat, dit-il, est un cancer … dommage que celui-ci ne soit pas contagieux, il nous débarrasserait de ce genre d'individus qui semblent prétendre que les bénéficiaires de RSA sont des nantis qui gagnent leur vie à ne rien faire. Imaginez un peu la vie que peut mener un ménage avec un revenu de 700,49 € … ce doit être un vrai luxe chez lui, les dorures doivent le disputer aux tableaux de maîtres et le caviar à la louche remplace certainement le vulgaire saucisson.

Enfin, quoi, plafonner l'ensemble des aides sociales à 75% du SMIC, voilà l'idée tordue du maire du Puy en Velay : 75% de 1073 = 804,75. Cela veut tout simplement dire que la possibilité de se loger qui est donnée à ce couple au RSA grâce à l'aide au logement lui serait retirée au-delà des 804,75 euros. En clair, on mettrait un peu plus de gens dans les rues, mais il s'en fout le sinistre, il est à l'abri, lui, il ne sait pas ce que c'est que manger des pâtes tout le mois dans le meilleur des cas ou de fouiller les poubelles pour se sustenter une fois par jour. Il ne sait pas ce que c'est que d'avoir le choix entre manger et se soigner, ou encore s'habiller et se chauffer. Il marche sur la tête cet ahuri, il veut faire travailler le bénéficiaires des aides sociales, comme ça, gratuitement, mais lorsqu'une personne travaille, elle cotise pour la sécu, la retraite, et elle perçoit un salaire, énorme différence avec une aide. Que l'état fasse travailler les chômeurs, c'est une belle idée, mais il faut qu'il s'agisse de salariés et non de bénévoles exploités comme des esclaves. N'utilisons pas les bénéficiaires des aides sociales, employons-les en les rémunérant, mais il est vrai qu'à l'heure où le roi veut supprimer des postes de fonctionnaires, il serait aberrant de créer des emplois rémunérés par l'état … quoiqu'on n'est pas à une aberration près en Sarkozye.

Je suis certain que vous allez rigoler quand vous apprendrez, si vous ne le savez déjà, que le groupuscule drivé par Wauquiez s'appelle : "la droite sociale" … si la droite était sociale, il y a longtemps que ça se saurait.

            Voilà où nous en sommes, ce ne sont plus des effets d'annonces mais des annonces de mes fesses faites par des incompétents qui ne voient pas au-delà que les idées de merde qu'ils développent dans le seul but de "faire des voix" aux élections au détriment d'une grande partie du peuple qu'ils détestent et dont ils se servent comme le faisaient les seigneurs du moyen âge avec les serfs.

C'est ainsi que l'on arrose les graines qui donneront un jour les fleurs de la révolution.

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