"Des doutes sur l'engagement militaire en Afghanistan" titre le journal Libération.
Il est question ici d'une réaction de députés membres de la commission des affaires étrangères de … la chambre des communes.
Rendez-vous compte, les élus de sa très gracieuse Elisa Bête d'œufs sont plus ouverts que nos députés godillots incapables de demander à leur idole de cesser de jouer les lombrics devant l'oncle Sam.
Le problème est bien là et la question se pose :
-" Qu'est-ce qu'on fout en Afghanistan ?"
La vraie réponse que peuvent faire les militaires, d'après le rapport des rosbifs, c'est :
-"On ne sait pas !"
En effet, depuis 2001 que les soldats alliés sont dans ce pays pour, soi-disant, éradiquer le terrorisme, les Talibans n'ont fait que reprendre le terrain qu'ils avaient perdu lors de l'envahissement par les troupes américaines. Résultat nul !
Mais pourquoi avons-nous envoyé des hommes et du matériel dans ce pays ?
C'est compliqué et simple à la fois, mais la réponse tient dans un seul mot : pétrole.
N'oublions pas que les premiers envois ont été l'œuvre de G.W Bush dont la famille a les mains, les pieds et même d'autres parties du corps dans les pétroles. Souvenez-vous, le président insignifiant dont la fortune familiale est gérée par le même banquier que Ben Laden. Il a envoyé là bas des hommes qui devaient capturer et ramener les responsables d'Al Qaida dans les jours qui suivaient, en tout cas, c'était l'alibi officiel mais la réalité est toute autre.
Les russes venaient de se prendre un râteau retentissant dans ce pays contenant des puits de pétrole et surtout traversé par des pipelines et il fallait tout de suite aller prendre place pour avoir l'œil sur les installations gardées par les talibans qui risquaient de s'adonner au chantage à la fermeture des robinets, et ils en étaient capables eu égard au nazisme qu'ils développent au sain même de leur propre pays. Comme les Bouches boys avaient également en point de mire le pétrole d'Irak, ils ne pouvaient pas tout faire seuls et ils ont demandé de l'aide. Le british a répondu de suite OK et les français ont été plus parcimonieux dans le temps jusqu'à l'avènement de Nigaud 1er. Là, en bon féal, profitant d'un jour de barbecue alors que son ex était alitée avec une angine aussi aiguë que soudaine, il a promis des renforts à son lobotomisé d'ami et quelque jours plus tard, il a envoyé de la "chair à canons" supplémentaire chez les afghans. Il parait que lorsque le conflit sera terminé, on sera présents pour ramasser les miettes du festin des américains et anglais, on pourra envoyer deux ou trois équipes de soudeurs pour raccorder les pipelines que les autres auront réinstallés et souder les treillis métalliques destinés à renforcer les planchers béton des immeubles aujourd'hui détruits.
En attendant, petit à petit, pendant que s'enlise un conflit qui ne nous concerne pas, on voit tomber nos soldats dans ce champ de déshonneur où nous a conduit le petit rigollot.
Bien sûr, les soldats engagés en Afghanistan comme ailleurs font leur métier et en connaissent les risques, mais ce qui est navrant c'est de les voir tomber pour rien ou pire, pour défendre la cause vénale des autres.
Bien sûr, on n'utiliserait pas le matériel de guerre qui permet d'enrichir les Sagem, Thalès, Dassault, etc … si d'aventure, au lieu d'envoyer la troupe guerroyer à l'étranger, on renforçait la surveillance sur les plages et dans les stations de haute montagne pendant les saisons. Non, on préfère supprimer 600 maîtres nageurs sauveteurs des CRS sur les plages et envoyer le même nombre de militaires en renfort chez les afghans.
Ce sont des choix mais ce ne sont pas les miens ni certainement de beaucoup de citoyens qui voient partir nos impôts en fumée dans des pays lointains pendant que s'installe tranquillement la récession qui provoque de plus en plus la paupérisation des français.
Tiens, pas plus tard qu'aujourd'hui, je lisais sur Internet le mort d'un soldat français dans les combats et quelque minutes plus tard, les infos téléguidées nous expliquaient que l'association A.S.A "août secours alimentaire" avait des problèmes pour fournir de la nourriture aux plus démunis cette année.
Il s'en tamponne la coquille le Roisident, il pause avec sa meuf chaussée de palmes au bord de la grande bleue et regrette la perte d'un soldat, mais ses regrets ne vont pas jusqu'à supprimer les dépenses liées à ce conflit pour permettre à l'A.S.A de financer les repas des pauvres.
Mais que dis-je ? Pauvres ? C'est un mot dont il ne connaît que la prononciation et encore, dans sa bouche, ça sonne comme à une insulte raciste.