
Voyons, monsieur Gattaz, il ne vous suffit pas de dicter vos volontés au président pour que vous exigiez toujours plus ?
La réforme du code du travail (ou assassinat des acquis sociaux), c'est bien vous qui l'avez suggérée si fortement qu'elle a été adoptée quasi in-extenso par le candidat En Marche ?
Et maintenant, ça ne vous suffit pas, il faudrait que vous ayez les chômeurs (que vous avez créés) à votre botte. Je préconise, pour vous aider, de mettre les boulets aux pieds des sans-emplois et de ne les leur retirer que lorsque vous leur aurez généreusement donné du travail.
Franchement, jusqu'ici je croyais le MEDEF un peu sensé, mais à présent je le crois gravement malade, atteint de schizophrénie tant il présente l'un des symptômes majeurs de cette maladie, tels que décrits par la fondation "Fondamental", je cite :
- "La désorganisation de la pensée et du comportement
La désorganisation de la pensée a pour conséquences l’apparition d’un discours flou, parfois incompréhensible, voire incohérent et l’utilisation de termes étranges. Extrêmement invalidante, elle peut s’accompagner de troubles de l’organisation du comportement (attitudes sans but précis,)."
Allons, monsieur, vous ne voudriez pas, par hasard, revenir à l'époque où se pressaient les "journaliers" devant les portes de usines dans l'espoir qu'un contremaitre à la botte du patron leur permettrait de gagner de quoi nourrir la famille le lendemain ?
Je m'inquiète fortement, jusqu'où irez-vous dans les délires ? Peut-être jusqu'à introduire une puce électronique dans le bras de chaque ouvrier pour savoir en temps réel quelle est son activité.
En y réfléchissant bien, c'est génétique la tendance à pousser les ouvriers vers une sorte d'esclavage. Le père, déjà, avait fait supprimer l'autorisation administrative de licenciement au motif … qu'elle était un frein à l'embauche … derrière, ça s'est arrangé, on le voit aujourd'hui.
Allez monsieur, un peu d'humanisme ailleurs que dans les comptes des entreprises que vous défendez, fort bien d'ailleurs, et un peu d'humanité envers celles et ceux qui permettent à vos entreprises de vivre. Je n'ai de cesse de le répéter :
-"Ce n'est pas l'entreprise qui donne du travail aux ouvriers, ce sont ces derniers qui permettent à l'entreprise de vivre et de prospérer … et au passage, de remplir les poches des actionnaires et de quelques gros patrons"